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Procès pour «complot contre la sûreté de l'Etat» en Tunisie: 14 ans de prison pour Rached Ghannouchi

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Publié le 09 juillet 2025 à 00:43. / Modifié le 09 juillet 2025 à 00:43. 2 min. de lecture

Nouvelle sentence contre Rached Ghannouchi. Dans le dossier baptisé «affaire du complot 2», la justice tunisienne a condamné à 14 ans de prison le chef d'Ennahdha, a annoncé le parti islamo-conservateur dans un communiqué mardi. Des peines allant de 12 à 35 ans de prison ont été prononcées contre plusieurs personnalités politiques pour «complot contre la sûreté de l'Etat», ont annoncé les médias locaux.

Lire aussi: En Tunisie, le spectre d’une «transition dictatoriale» après l’arrestation du principal opposant au président

Une vingtaine de personnes étaient poursuivies dans cette affaire. Parmi elles, figurent Nadia Akacha, ancienne directrice de cabinet du président Kaïs Saïed, et Rafik Abdessalem, gendre de Rached Ghannouchi et ancien ministre des affaires étrangères. Tous deux, en fuite à l'étranger, ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison, ont précisé les médias. Ils étaient notamment accusés de «complot contre la sûreté intérieure de l'Etat» et «formation d'une organisation et d'une entente en lien avec des crimes terroristes».

Multiplication des sentences pour «complot»

Rached Ghannouchi et d'autres dirigeants d'Ennahdha, ainsi que le militaire à la retraite Kamel ben Bedoui, étaient accusés d'avoir mis en place un «appareil sécuritaire secret» au service du parti islamiste, arrivé en tête des élections de l'après-révolution en 2011, selon la défense.

Rached Ghannouchi était président du parlement au moment du coup de force du président Saïed à l'été 2021. Il avait été condamné au début février à 22 ans de prison, déjà pour «complot contre la sûreté de l'Etat».

Dans un autre gros procès, également pour «complot», de nombreux opposants ont été condamnés en avril à des peines allant jusqu'à 66 ans de prison ferme.

Régression des droits et libertés en Tunisie

Depuis le coup de force du président Saïed le 25 juillet 2021, par lequel il s'est octroyé les pleins pouvoirs et que ses opposants qualifient de «coup d'Etat», des ONG tunisiennes et étrangères déplorent une régression des droits et libertés dans le pays berceau du «printemps arabe».

Lire encore: «La Tunisie se dirige vers un autoritarisme pire que celui de Ben Ali»

De nombreux journalistes, blogueurs et avocats ont été interpellés ou font l'objet d'enquêtes en vertu d'un décret-loi disant vouloir lutter contre les «fausses informations», mais qui est vivement critiqué par les défenseurs des droits qui dénoncent son interprétation trop large par la justice.

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