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Procès des hockeyeurs : les avocats des accusés ont clos leur dossier

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Les avocats de la défense représentant cinq anciens joueurs d'Équipe Canada junior accusés d'agression sexuelle ont clos leur dossier et aucune autre preuve ne sera présentée au procès.

La Couronne et la défense présenteront leurs arguments de clôture à la juge Maria Carroccia, qui préside le procès, dès lundi le 9 juin.

Selon l’avocate-criminaliste Sam Puchala, qui n’est pas impliquée dans ce dossier mais que le suit de près, l’exercice permettra à chacune des parties de présenter un sommaire de son évaluation de la preuve et de mettre de l’avant des arguments en faveur d’un verdict de culpabilité pour la Couronne et de non-culpabilité pour la défense.

Elle souligne que l’absence de consentement de la plaignante E. M. est l’élément essentiel que doit prouver la Couronne et que plusieurs témoins appelés au procès ont livré une version des faits contraire au récit et au témoignage de la plaignante elle-même.

Ça va être à la juge de faire cette détermination de la crédibilité et de la fiabilité des témoins. C’est un procès avec beaucoup, beaucoup d’éléments de preuve.

Sam Puchala porte un chandail noir

Sam Puchala est avocate-criminaliste basée à London.

Photo : Radio-Canada / Alexandra Newbould

La plaignante E. M., dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, soutient avoir été violée dans une chambre d’hôtel de London, la nuit du 18 au 19 juin 2018. Elle s’y était rendue avec Michael McLeod, l’un des accusés, après l’avoir rencontré dans un bar.

Les deux ont eu une première relation sexuelle consensuelle dans la chambre, a-t-elle réitéré dans son témoignage, avant que d’autres hockeyeurs ne commencent à arriver.

La plupart des hockeyeurs qui ont témoigné au procès ont indiqué que la plaignante sollicitait des actes sexuels, mais E. M. a nié cette version. Elle a évoqué à de nombreuses reprises son état d’ébriété cette nuit-là et soutient n’avoir consenti à aucun des actes sexuels qui ont eu lieu après l’arrivée des coéquipiers de M. McLeod dans la chambre.

Dillon Dubé, Alex Formenton, Carter Hart, Cal Foote  et Michael McLeod

Le procès de (de gauche à droite) Dillon Dubé, Alex Formenton, Carter Hart, Cal Foote et Michael McLeod, accusés d'agression sexuelle, se déroule au palais de justice de London, en Ontario.

Photo : La Presse canadienne / Geoff Robbins

Michael McLeod, Carter Hart, Cal Foote, Dillon Dubé et Alex Formenton font face chacun à un chef d’accusation d’agression sexuelle en lien avec les événements de cette nuit-là.

M. McLeod fait aussi face à un accusation supplémentaire de participation à l’infraction.

Les cinq individus ont plaidé non coupables au début du procès.

De nombreux rebondissements

Le procès, qui a connu de nombreux rebondissements, se déroule devant juge seule depuis que la juge Carroccia a libéré le jury le 16 mai, l’estimant compromis.

Il s’agit d’ailleurs d’un deuxième procès pour les hockeyeurs, car le premier, qui avait commencé le 22 avril, a avorté trois jours plus tard.

Au total, neuf personnes ont été appelées à la barre des témoins, dont sept par la Couronne et deux par la défense.

Les témoins de la Couronne comprenaient notamment une policière impliquée dans la deuxième enquête, les ex-coéquipiers des accusés Taylor Raddysh, Boris Katchouk, Tyler Steenbergen, Brett Howden ainsi que le détective à la retraite Steve Newton qui a dirigé la première enquête du Service de police de London en 2018.

Le témoignage de la présumée victime s’est étalé sur neuf jours. Elle a d’abord été interrogée par la procureure, avant d’être contre-interrogée par les avocats de chacun des cinq accusés.

Un seul accusé appelé à la barre

Pour sa part, la défense a appelé à la barre l’accusé Carter Hart ainsi que la détective Lindsey Ryan qui a témoigné brièvement lundi.

C’est cette dernière qui a été chargée, en 2022, de se pencher à nouveau sur la première enquête qui avait été fermée en 2019 par le Service de police de London, jugeant à l’époque qu’il n’avait pas assez de preuves pour déposer des accusations.

Un croquis sur lequel on voit la juge et la détective Lindsey Ryan.

La détective Lindsey Ryan du Service de police de London a dirigé la deuxième enquête sur les allégations de la plaignante E. M.

Photo : Radio-Canada / Alexandra Newbould

À la barre des témoins, la policière a expliqué que le 20 juillet 2022, elle a rencontré la plaignante pour lui expliquer qu’elle cherchait à porter un regard neuf sur le dossier. La détective n’a toutefois pas interrogé E. M. à nouveau.

Nous avions tout ce dont nous avions besoin de sa part et un interrogatoire l’aurait traumatisée à nouveau, note Mme Ryan.

C’est à l’issue de cette deuxième enquête que le Service de police de London a déposé, en janvier, les accusations qui ont mené au procès.

Les quatre autres accusés ont choisi de ne pas témoigner et ne sont pas tenus de le faire.

Avec des informations de La Presse canadienne

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