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Frederic Vennarecci
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Le procès en appel de Boualem Sansal s'est tenu ce mardi matin à Alger. L'écrivain n'a pas pu compter à l'audience sur la présence de son nouvel avocat français, Maître Pierre Cornut-Gentille, qui avait pourtant été changé comme souhaité par les autorités algériennes. Révélations.
La France a plié... sans en être récompensé. Marianne vous révélait, en février dernier, que des émissaires envoyés auprès du prisonnier politique Boualem Sansal avaient essayé de le pousser à changer d'avocat. Entre deux séances de radiothérapie, dans sa chambre du centre hospitalier Mustapha, l'écrivain avait reçu la visite d'hommes venus lui conseiller vivement de changer de conseil et de prendre « un autre avocat français non juif. » Pour essayer de l’en convaincre, ces émissaires particuliers lui avaient expliqué que le remplaçant non juif de Me François Zimeray aurait une chance d’obtenir un visa afin de pouvoir le visiter.