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« Prison break » : vaste perquisition dans 66 prisons pour saisir des mini-téléphones

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La chasse au portable derrière les barreaux s’intensifie : une vaste opération de saisies de téléphones de la taille de briquets, et vendus comme indétectables par les portiques de sécurité, a été réalisée mardi dans 66 prisons françaises.

Cette opération de perquisitions simultanées, baptisée Prison break et révélée par France Info, vise à mettre la main sur des téléphones miniatures, dont le nombre en France est estimé à 5000 par le parquet de Paris.

Cinq cents cellules sont ainsi fouillées par les enquêteurs de la BL2C (Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire parisienne) et de l’UNC (Unité nationale cyber de la gendarmerie nationale), sous la direction de la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de la capitale.

Une société chinoise, trois fournisseurs interpellés en France

Ces téléphones particulièrement petits « étaient vendus comme indétectables aux portiques d’entrée dans les lieux de détention », a souligné la procureure de Paris dans un communiqué. Ils étaient « mis en circulation par une société chinoise et revendus en France par le fournisseur Oportik », dont le nom de domaine a été saisi mardi. « Trois fournisseurs sur le territoire français » ont été interpellés, a précisé Laure Beccuau.

La procureure de Paris et cheffe de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO), Laure Beccuau, le 7 mars 2025 à Paris. (THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images)

« Des téléphones seront expertisés par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) afin de vérifier l’éventuelle aspiration de données vers l’étranger par des ‘backdoors’ « , a ajouté Mme Beccuau.

Le parquet a indiqué diriger une enquête pour administration de plateforme permettant des transactions illicites et recel d’objet provenant d’une infraction, mais il envisage de se dessaisir au profit des parquets locaux concernant les utilisateurs. Ces derniers ont été identifiés notamment grâce au Service national de renseignement pénitentiaire, est-il précisé dans le communiqué.

L’utilisation des téléphones par des détenus alimente fréquemment le débat public : il est interdit d’en posséder pour un prisonnier, mais rien qu’en 2023, 53.000 appareils et accessoires ont été saisis, selon l’administration pénitentiaire. Et en 2024, plus de 40.000 selon les chiffres donnés par le ministère de la Justice en janvier.

Coûts élevés, corruption, criminalité

Ces téléphones peuvent être introduits par des proches au parloir, par des drones, des projections de colis par-dessus les enceintes des établissements pénitentiaires… Ou bien par des complices en détention, aboutissant, quand ces personnes sont identifiées, à des procédures pour corruption contre des agents pénitentiaires.

Si l’utilisation de téléphones a pu mener à des cas d’une extrême gravité, comme des ordres criminels donnés depuis des cellules à des exécutants, la majorité des prisonniers les utilisent surtout pour appeler leurs proches, le coût des communications depuis les fixes installés dans les cellules étant très élevé.

Toutefois, dans le cas de l’opération « Prison Break », « certains de ces téléphones ont été utilisés pour commettre, depuis la détention, les infractions de trafic de stupéfiants, d’escroqueries, de dégradation de commerce par incendie, de tentatives de meurtre commanditées », selon Mme Beccuau.

Des téléphones « indétectables »

Le parquet souligne l’existence d’une chaîne commerciale, avec une société chinoise et des revendeurs, et une vente les présentant comme « indétectables aux portiques d’entrée dans les lieux de détention » grâce à un paramétrage « spécifique » de l’outil.

Par l’intermédiaire d’Eurojust, le parquet a pu communiquer « le mode opératoire permettant de localiser ces téléphones », « afin que des opérations similaires puissent être diligentées » dans d’autres pays.

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