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La Ville de Prince George demande la fermeture du campement de Moccasin Flats, affirmant avoir désormais assez de logements avec soutien. Les résidents et leurs avocats contestent. La décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique est attendue d’ici la mi-août.
Après trois jours d’audience, un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a mis en délibéré sa décision sur la demande de la Ville de Prince George.
La municipalité souhaite obtenir le droit de fermer le campement de sans-abri de Moccasin Flats, situé au centre-ville, et de remettre les lieux en état.
Ce campement s’est formé au printemps 2021 sur un terrain municipal entre une cour industrielle et une colline résidentielle. En 2021, la justice avait protégé les résidents en l’absence d’autres logements adéquats et d’installations de jour.
La Ville met en avant ses efforts en matière de logement
L’avocat de la Ville, Jeffrey Locke, affirme que la situation a changé.
La Ville, la province et BC Housing ont vraiment redoublé d’efforts pour créer de nouveaux logements avec soutien à Prince George.
Jeffrey Locke évoque notamment la mise en place d’un centre temporaire de 42 logements dans des roulottes mobiles Atco sur la 3e Avenue , proche du campement. Ce lieu offre des chambres à un lit sécurisées avec un accès 24 heures sur 24 à des services de soutien.
Nous avons maintenant une transition sans faille de l’itinérance jusqu’à un logement.
La Ville estime qu’il reste 11 personnes à Moccasin Flats et indique que huit chambres sont réservées pour elles, dans divers états de préparation. Elle s’engage à ne pas demander l’expulsion avant sept jours suivant une offre de logement.
Les résidents dénoncent une demande prématurée
Les avocats des résidents de Moccasin Flats ont contesté la demande de la Ville, affirmant qu’elle était prématurée en l’absence de logement immédiatement disponible pour tous.
Mes Claire Kanigan et Casey St. Germain ont affirmé qu’au moins 18 personnes vivent encore sur le campement, et qu’il n’y avait que trois chambres prêtes à être occupées sur le centre de la 3e Avenue.
Le calcul de base du nombre de lits par rapport au nombre de personnes est fondamental. Ce n’est pas un fardeau excessif à démontrer , plaide Claire Kanigan.
Elle souligne qu’aucun calendrier n’a été donné pour rendre disponibles les autres places et que la Ville demande en plus le droit d’interdire le camping sur tout terrain municipal aux personnes qui refuseraient ou déclineraient une offre de BC Housing.
Cela laisserait des personnes vulnérables avec des besoins complexes sans endroit où aller.
La situation est compliquée par le règlement municipal modifié en 2023, qui désigne une seule zone de Moccasin Flats comme lieu autorisé pour un abri temporaire de nuit : Ce serait très problématique, estime Me Kanigan.
Me Casey St. Germain ajoute que le centre sur la 3e Avenue n’est pas adapté à tous, notamment aux personnes souffrant de troubles mentaux complexes.
L'avocat de la Ville, Jeffrey Locke, reconnaît les limites. L'endroit sur la 3e Avenue se veut largement accessible, mais ne peut pas tout être pour tout le monde, en même temps.
Le juge Bruce Elwood a indiqué qu’il espérait rendre sa décision écrite avant la mi-août, après avoir examiné les arguments des deux parties.