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À cinq mois du scrutin d’octobre, la candidature de Maurice Kamto cristallise une crise politique inédite. Empêché de rencontrer ses partisans à Douala le 8 juin, le leader du MRC dénonce un « complot politico-judiciaire » orchestré par le ministre de l’Administration territoriale, tandis que Paul Biya, 92 ans, garde silence sur sa propre candidature. Dans ce climat explosif, les alliances se recomposent et la France est mise en garde contre toute ingérence.
La bataille juridique de Kamto : Exclusion ou insurrection ?
Maurice Kamto accuse le pouvoir de vouloir l’écarter illégalement de la présidentielle. Selon ses soutiens, un « double jeu de cisaillement » vise à invalider sa candidature via une interprétation restrictive de l’article 121 du code électoral, qui réserve l’investiture aux partis représentés à l’Assemblée ou dans les conseils municipaux. Le ministre délégué Jean de Dieu Momo rétorque que Kamto ne peut se présenter qu’en candidat indépendant ou sous une autre bannière, avertissant que toute autre voie « prépare une insurrection ».
Alliances inattendues : Tchiroma et Bello Bouba entrent en scène
L’opposition se fracture tandis que d’anciens barons du régime défient Biya. Issa Tchiroma (ex-ministre) et Bello Bouba Maigari (ex-Premier ministre) ont officialisé leurs candidatures, marquant une rupture avec le RDPC. Leur entrée pourrait redistribuer les cartes dans le Nord, traditionnel bastion biyiste. Pourtant, la coalition autour de Kamto (APC) peine à fédérer, malgré le soutien affiché de Jean-Michel Nintcheu 6911.
Macron et l’ONU dans le viseur : L’avertissement de Kamto
Dans une déclaration incendiaire, Kamto alerte la France et l’ONU sur un « projet de coup d’État militaire » en cas de défaite du pouvoir. Il dénonce la visite discrète d’un général français au Cameroun le 8 juin et une convention opaque entre l’ONU et ELECAM, exigeant la publication de la liste électorale. Cette sortie survient après que Macron ait snobé l’opposition lors de sa visite en 2022, privilégiant un entretien avec Biya 4711.
Le spectre de la succession : Biya, l’éternel inconnu
À 92 ans, Paul Biya n’a toujours pas confirmé sa candidature pour un septième mandat, alimentant les spéculations sur sa succession. Son fils, Franck Biya, et des figures émergentes comme Cabral Libii pourraient incarner l’après-Biya. Mais le pouvoir verrouille la transition : une plateforme d’opposition réclamant une révision du code électoral attend toujours une réponse du président depuis février 2025 369.
Alors que le Cameroun s’enfonce dans une crise pré-électorale, une question brûle les lèvres : la présidentielle d’octobre sonnera-t-elle l’heure de l’alternance ou celle d’un nouveau bras de fer sanglant ?
Qu’en pensez-vous : l’union de l’opposition est-elle encore possible avant octobre ?