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«Modestement», la finaliste de la présidentielle de 2007 considère «pouvoir être utile» au débat politique, en portant les thèmes de «l’ordre juste» et de l’«urgence climatique» en vue du prochain scrutin élyséen.
Passer la publicité Passer la publicitéLes années passent, mais certains responsables politiques restent dans le paysage. Près de vingt ans après avoir remporté à la surprise générale la primaire interne du Parti socialiste (PS) face aux poids lourds qu’étaient Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, devenant ainsi la candidate du parti à la rose à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal continue de se voir comme un recours possible.
Alors que les représentants de la gauche non-mélenchoniste - les socialistes Olivier Faure et Boris Vallaud, l’écologiste Marine Tondelier, ainsi que les députés ex-LFI François Ruffin et Clémentine Autain - se réunissent ce mercredi à Bagneux (Hauts-de-Seine) autour de Lucie Castets, ancienne «premier-ministrable» du Nouveau Front populaire (NFP), pour «discuter des conditions d’une candidature commune» à la présidentielle de 2027, l’ex-ministre de l’Environnement entend bien jouer un rôle de premier plan dans cette recomposition.
Mardi soir, face à Alain Duhamel sur BFMTV, Ségolène Royal a même évoqué la possibilité de participer à une primaire des gauches, comme l’ont proposé Lucie Castets ou François Ruffin afin de contrecarrer l’hégémonie de Jean-Luc Mélenchon sur la gauche. Au fil de l’échange avec l’éditorialiste, elle a fait savoir qu’elle «penserait» à une candidature... à condition que le PS organise une compétition pour désigner celui qui portera ses couleurs dans deux ans. Si les sondages ne sont véritablement encourageants pour les socialistes qu’en cas de candidature du leader de Place publique, Raphaël Glucksmann - crédité d’environ 12% dans les récentes études -, l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes promet que sa décision ne reposera pas sur ses «chances». Comprendre : ses hypothétiques scores dans les enquêtes d’opinion n’entraveraient en rien sa détermination.
«Prendre un risque»
Bien qu’aucun sondage ne témoigne aujourd’hui d’une véritable attente des Français à son égard, elle l’assure : «Si je peux être utile... Je ne veux pas qu’on puisse dire : “Il y a eu le désastre climatique, le désordre, et finalement, on ne l’a pas entendu ni vu”», a-t-elle déclaré, tout en présentant sa démarche comme «modeste». Candidate malheureuse à la primaire des socialistes de 2011 - remportée par son ancien compagnon François Hollande en vue de la présidentielle suivante - , elle juge qu’un retour par cette voie représenterait un «risque» et nécessiterait d’«avoir la capacité à défendre des idées» - deux éléments dont Ségolène Royal se dit dotée. Si se lançait dans la bataille, l’ancienne adversaire de Nicolas Sarkozy souhaiterait axer sa campagne sur deux thèmes qui lui sont chers : «L’ordre juste», concept qu’elle défendait déjà en 2007, et «l’urgence climatique».
Reste que Ségolène Royal, qui avait proposé, l’été dernier, ses services à Emmanuel Macron au moment où ce dernier cherchait un nouveau premier ministre - après la perte de toute majorité consécutive à la dissolution -, n’est pas la seule figure à convoiter l’investiture du PS pour 2027. Olivier Faure et François Hollande laissent planer le doute sur leurs intentions, tandis que Raphaël Glucksmann dissimule à peine ses ambitions et se met en ordre de bataille en vue de ce rendez-vous. Sur la ligne de départ à gauche, on joue déjà des coudes.