NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le patron des communistes ne se rendra pas à une réunion de la gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en 2027, jugeant cette initiative prématurée.
Le refus est catégorique. Le patron des communistes Fabien Roussel a dénoncé lundi, dans Le Parisien, le «double jeu» et «l’hypocrisie» de certains de ses partenaires de gauche, expliquant qu'il participerait à une réunion pour une candidature commune à la présidentielle quand la gauche non mélenchoniste s'engagera «à s'unir aux élections municipales». Alors que plusieurs responsables de gauche, dont le patron du PS Olivier Faure et la chef des Écologistes Marine Tondelier se sont donné rendez-vous mercredi avec l'ex-candidate pour Matignon Lucie Castets, pour discuter d'une candidature commune de gauche à la présidentielle et d'une possible primaire, le numéro un des communistes juge ces tours de table «prématurés» et annonce qu'il ne s'y rendra pas.
«Je participerai à une réunion sur les présidentielles quand la gauche s'engagera d'abord à s'unir aux élections municipales», explique le maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Il se dit «extrêmement inquiet car la gauche part divisée dans de nombreuses villes et certains de nos partenaires portent une lourde responsabilité», accuse-t-il sans citer de partis, mais en ciblant en creux les Écologistes. Notant que La France insoumise a décidé de présenter des listes dans de nombreuses communes, Fabien Roussel déplore notamment que d'autres formations «font le choix de s'allier avec LFI pour se présenter contre des maires sortants de gauche qui ont un bon bilan et réalisent du bon travail». Il ne cite aucune ville en particulier.
À lire aussi Présidentielles 2027 : LFI refuse l'invitation de Lucie Castets pour organiser une primaire de gauche
La patronne des Écologistes Marine Tondelier s'affiche en trait d'union de la gauche pour la présidentielle. Mais localement, au nom des règles de subsidiarité de son parti, certains écologistes pourraient partir avec des listes LFI dans certaines villes, et avec des listes PS ou PCF dans d'autres. Fabien Roussel précise par ailleurs qu'il n'a «jamais défendu le principe de la primaire qui sacrifie souvent le projet et les idées au bénéfice d'une personne», et appelle d'abord à «travailler sur le fond, sur un programme, sur une ambition pour la France».