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Près de Dinan, elle sort sa machette et son fusil après une dispute avec des voisins

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Une fête dégénère à Saint-Denoual (Côtes-d’Armor), une femme sort une machette. Le tribunal de Dinan devait démêler deux versions opposées.

Le tribunal de Dinan (Côtes-d'Armor) rendra sa décision le mardi 5 novembre 2024 concernant des travaux réalisés sans autorisation à Lancieux.

Le tribunal de Dinan (Côtes-d’Armor), a tranché sur l’altercation entre deux voisins à Saint-Denoual. ©Pascal CAYEUX

Par Olivier Lemierre Publié le 31 mai 2025 à 10h52

Ce sont des actes de violences qui sont reprochés aux deux prévenus qui comparaissaient le 20 mai devant le tribunal de proximité de Dinan (Côtes-d’Armor). Des faits commis le 29 juillet 2024 sur la commune de Saint-Denoual.

Au premier, un homme de 40 ans, il est reproché d’avoir commis des faits de violence suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours, en l’occurrence 10 jours, pour avoir blessé à la bouche et cassé une dent à la victime. À la seconde, une femme 34 ans, la justice lui reproche d’avoir fait acte de violence avec usage ou menace d’une arme, mais sans incapacité.

La musique à fond

Les deux prévenus et leurs avocats plaident la légitime défense, dans une altercation suivie d’une bagarre qui aurait pu bien mal tourner sans l’intervention des gendarmes.

En cette soirée d’été, un groupe d’amis faisait une fête dans un pavillon. Ils étaient alcoolisés et vers 1 h 50 les gendarmes sont arrivés suite à un appel téléphonique d’un des invités de la fête.

Un invité inquiet à raison, car l’une des voisines, qui écoutait de la musique trop fort dans son jardin, n’a pas, mais pas du tout apprécié qu’on lui fasse la remarque et que l’on vienne chez elle couper le son.

Si elle obtempère la première fois, elle remet la musique à fond quelques instants plus tard.

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Elle est entrée dans sa maison où elle vit seule avec ses deux enfants, est allée chercher dans sa chambre une machette, puis un fusil, qui s’est avéré ne pas être chargé. Puis elle a proféré des menaces.

Deux versions différentes

Sur ce qui s’est passé, la chronologie des événements, les deux versions présentées par les prévenus lors de l’audience divergent, même s’ils conviennent tous les deux d’une bagarre à la suite de laquelle Cindy a été blessée.

Elle affirme avoir été mise au sol par une balayette, puis plaquée à terre par Frédéric qui lui bloquait la respiration, qu’elle a eue peur pour elle et ses enfants, et que c’est ensuite qu’elle est allée chercher ses armes « en état de légitime défense » assure-t-elle.

Pour Frédéric, les choses se sont passées différemment. Menacé par le fusil, il a voulu désarmer Cindy, reconnaît l’avoir plaquée au sol et l’avoir blessée à la bouche, mais assure lui aussi être état de légitime défense. Ses amis confirment tous cette version, alors qu’une voisine de Cindy soutient la version contraire.

Les témoignages à la barre se sont succédé, avant que la présidente ne demande à Cindy à quoi lui servent ces armes. « C’est juste pour me défendre, ma sécurité » répond-elle.

Une machette et un fusil dans la chambre

« Quand vous avez sorti la machette c’était donc pour votre sécurité ? Et le fusil aussi ? ». La prévenue acquiesce.

Une explication qui ne satisfait pas du tout le procureur. Il demande la relaxe pour Frédéric qui selon lui, menacé par un fusil, a bien agi en état de légitime défense.

En revanche pour Cindy, qui aurait dû alerter les gendarmes plutôt que de prendre les armes pour menacer ses voisins, il juge le comportement inadmissible et dangereux, et requiert 18 mois de prison dont 8 avec sursis, l’obligation de soins, l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes, et bien sûr l’interdiction de détenir des armes.

Sous bracelet électronique

Après en avoir délibéré, le tribunal relaxe Frédéric, et reconnaît Cindy coupable des faits qui lui sont reprochés. Il la condamne à une peine de 18 mois de prison, dont 8 mois avec sursis.

Déjà sous bracelet électronique au moment des faits, elle poursuivra cette peine de la même manière. En outre une obligation de soins et une indemnisation des victimes est prononcée, ainsi qu’une interdiction de détenir une arme pendant trois ans.

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