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Près de Bordeaux, un homme armé fait irruption dans un hôpital en criant «Allah akbar»

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Par Marie-Hélène Hérouart, Le Figaro Bordeaux

Il y a 32 minutes

Des soignants du centre hospitalier de Libourne ont été menacés par un homme armé, dimanche dernier (photo d’illustration).

Des soignants du centre hospitalier de Libourne ont été menacés par un homme armé, dimanche dernier (photo d’illustration). SINA SCHULDT / dpa Picture-Alliance via AFP

Le parquet de Libourne a ouvert une enquête, mercredi, après qu’un homme s’est introduit par effraction au sein d’un pavillon de psychiatrie du centre hospitalier de la ville. L’individu, qui doit encore être identifié, a menacé les soignants avec un couteau.

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Il était armé d’un couteau. Un individu a brisé une fenêtre du centre hospitalier de Libourne et s’est introduit au sein du pavillon de court séjour de psychiatrie, dimanche dernier. Virulent et violent, cet homme a menacé de mort les soignants présents en criant «Allah akbar», a indiqué le procureur de la République de Libourne, Loïs Raschel, mercredi soir. Il était à la recherche d’un praticien nommément ciblé par ses propos.

Repoussé et dérouté grâce à «l’attitude exemplaire des professionnels qui ont su réagir de manière parfaitement adaptée et déclencher les procédures de signalement», l’individu a fini par fuir selon un communiqué de la direction de l’hôpital Garderose. Quelques instants plus tôt, cet homme armé avait également tenté de s’introduire dans un autre pavillon du service de psychiatrie, dit «Uliss», qui est fermé et sécurisé. Mais son entreprise avait échoué.

À lire aussi «Ça va péter, Allah est grand!» : trois alertes à la bombe au CHU de Bordeaux ce week-end

Le site désormais surveillé par un vigile

Le centre hospitalier de Libourne a porté plainte, tandis que le ministère public a ouvert une enquête confiée à la Communautés de brigades (COB) de la gendarmerie de Libourne. L’identification de l’individu est en cours. En attendant son arrestation, l’hôpital Garderose a renforcé son dispositif de sécurité. Fermé plus tôt, dès 18h30 lundi soir, le site est surveillé par un vigile de 20 heures à 6 heures depuis mardi et jusqu’à nouvel ordre.

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