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Poutine ne peut que riposter très brutalement à l’attaque de l’Ukraine

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Ce dimanche, quatre bases russes ont été frappées au cours d’attaques de drones ukrainiens : Belaya, Dyagilevo, Olenya et Ivanovo. À noter que Belaya se trouve en Sibérie centrale, à plus de 4200 kilomètres du front. Jamais l’Ukraine n’avait frappé aussi loin ni aussi fort. Plusieurs dizaines de bombardiers – un quart de la flotte russe, selon certains chiffres – sont partis en fumée. Le camouflet est terrible pour Moscou, et l’heure n’est certainement pas aux demi-mesures. La ligne franchie par Kiev ce dimanche n’est plus rouge, elle est écarlate et le Kremlin joue sa crédibilité aux yeux du monde. Il faudra chercher des responsables au plus haut niveau à cette Bérézina. Poutine est le premier d’entre eux, avec quelques fifres et sous-fifres du FSB pour faire bonne mesure. Quant à Zelensky, il vient, avec panache reconnaissons-le, de signer son arrêt de mort. 

Les drones ont d’abord été introduits en contrebande sur le territoire russe. Ils ont ensuite été dissimulés dans le plafond de conteneurs aussi envoyés en Russie sur des remorques de camions de fret. Les véhicules ont ensuite été approchés des bases aériennes visées et, le moment venu, le toit s’est ouvert, libérant des essaims de drones. La portée de l’attaque était si courte qu’aucun dispositif de défense aérienne n’a pu intervenir.

Plusieurs vidéos montrent ainsi des drones s’envoler d’un conteneur avant de se diriger vers les bases russes. Les camions auraient été détruits une fois leur cargaison envolée.

Selon un correspondant russophone de Riposte Laïque, c’est plutôt le silence sur cette affaire à la télé russe : on sent qu’il y a eu des consignes. L’enquête doit tourner à plein régime, des infos sortiront plus tard.

Déjà, les médias laissent entendre que le matériel est arrivé du Kazakhstan, acheminé par des immigrés. Certainement, comme pour le Krokus à Moscou, des Kirghizes et des Tadjiks payés par l’Ukraine. Le tout a été assemblé à Tcheliabinsk, au nez et à la barbe du FSB. Puis les camions ont quitté le site en direction de leur cible.

« Ces populations musulmanes sont achetables par tout le monde, elles n’ont pas de patrie. La Turquie et l’Algérie pourraient aisément monter une opération comme cela en France », fait remarquer ce correspondant.

Le bilan, rapporté par les Ukrainiens et encore provisoire, fait état de 41 bombardiers stratégiques détruits ou endommagés. Onze ont été visuellement confirmés quelques heures plus tard par des sources indépendantes.

« Les Russes parlent déjà d’un “Pearl Harbor russe”. C’est absolument inédit », rapporte le journaliste Cyrille Amoursky sur X. D’innombrables vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, des explosions au loin et d’importantes colonnes de fumée noire. Sur place les autorités russes demandent de ne pas relayer ces vidéos.

Sur ces images, plusieurs bombardiers Tu-95 sont en flammes. Ces appareils lourds à long rayon d’action sont utilisés tous les jours pour tirer des missiles sur l’Ukraine. D’autres avions auraient été touchés : des Tu-22 (autres bombardiers lourds), des A-50 (avions radar), des An-26 (avions de transport)…

L’opération ukrainienne, au nom de code « toile d’araignée », a été préparée pendant plus d’un an et demi et supervisée par le président Volodymyr Zelensky, selon une source ukrainienne.

« La Russie aurait subi jusqu’à 2 milliards de dollars de pertes lors de cette attaque. Je crois que c’est le plus beau coup ukrainien sur une base russe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine à grande échelle », ajoute Cyrille Amoursky. Ces pertes sont irremplaçables, la Russie ne produisant plus ces appareils soviétiques. Le Tu-95 a par exemple n’est plus fabriqué depuis 1991.

« Les bombardiers russes qui frappent les civils en Ukraine depuis près de trois ans et demi sont en train de brûler en masse. La Russie ne produit plus de tels avions. Cette attaque sans précédent restera dans l’histoire », commente Anton Gerashchenko, conseiller au ministère de la Défense ukrainien.

Pour Etienne Marcuz, spécialiste en systèmes aéronautiques, « Kyiv nous démontre brillamment tout l’intérêt des frappes conventionnelles stratégiques dans la grande profondeur, à même de neutraliser des moyens dédiés à la dissuasion ». La perte de plusieurs bombardiers stratégiques est « sans conteste un coup très dur pour Moscou, aussi bien en termes d’image qu’en terme opérationnel », ajoute-t-il.

La Russie a confirmé dans l’après-midi que plusieurs de ses avions militaires avaient « pris feu » lors d’une vaste attaque de drones ukrainiens, affirmant avoir arrêté des suspects. « Dans les régions de Mourmansk et d’Irkoutsk, plusieurs appareils aériens ont pris feu à la suite du lancement de drones FPV depuis un territoire situé à proximité immédiate des aérodromes », a écrit le ministère russe de la Défense sur Telegram, ajoutant que ces attaques n’avaient pas fait de victimes et que des « participants » avaient été arrêtés.

Sur Telegram, la chaîne FighterBomber, proche de l’armée russe, constate elle aussi la catastrophe. « Aujourd’hui sera plus tard considéré comme un jour noir pour l’aviation russe à long rayon d’action. Et la journée n’est pas encore terminée, a-t-elle écrit vers 13h35. Le personnel de la base aérienne a été mis en alerte, mais je ne peux pas vraiment imaginer ce qu’ils peuvent faire maintenant avec de tels drones. » La chaîne Telegram Rybar, aussi proche de l’armée russe, a estimé qu’« il s’agit sans exagération d’un coup très dur », dénonçant de « graves erreurs » des services spéciaux russes.

« Nous avons des pertes matérielles et elles sont probablement importantes », concède aussi une autre chaîne Telegram russe, @yurasumy. Mais selon lui, la riposte russe s’annonce aussi inévitable que violente. « Après un tel coup dur, Moscou ne sera plus en mesure de mener des négociations sur les positions qu’elle a exprimées jusqu’ici, écrit-il. Le régime de Kiev a signé son propre arrêt de mort. »

La logistique de l’opération est impressionnante. Elle s’étage sur plusieurs mois et suppose de nombreuses complicités sur place. L’implication de l’Otan en termes de renseignement est évidente. On a par ailleurs du mal à imaginer que le FSB n’ait rien vu venir. Après un tel camouflet, se pose la question de l’avenir de Vladimir Poutine à la tête de la Fédération. Sera-t-il conduit vers la sortie et remplacé par un des faucons du Kremlin dans le cadre d’un Conseil de guerre ? Dimitri Medvedev pourrait être l’un d’eux.

Si de nombreux bombardiers ont été mis hors d’état (un quart selon certaines sources), la Russie ne se privera pas de lancer des attaques de missiles tirés depuis ses bases terrestres ou ses sous-marins. C’est le cas des Oreshnik, Sarmat ou Zircon. Même sans ogives nucléaires, ces vecteurs sont capables, de par leur énorme énergie cinétique – ils sont hypersoniques – de perforer n’importe quel bunker à n’importe quelle profondeur.

Quoi qu’il en soit, avec Poutine ou Medvedev à la tête de la Fédération, la peau de Zelensky ne vaut plus un seul kopeck : aucune épaisseur de béton ne sera en mesure de le protéger des fureurs du Kremlin.

Henri Dubost

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