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AFP
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En dépit des assurances répétées de Vladimir Poutine, qui jure, la main sur le cœur, respecter les droits et la culture des Ukrainiens, une politique brutale de russification est à l'œuvre dans les territoires occupés en Ukraine, alliant lavage de cerveau des enfants et persécution des adultes récalcitrants. Dès la rentrée prochaine, l'ukrainien sera banni de ces territoires, officiellement « en raison de la situation géopolitique modifiée dans le monde ».
Dès la rentrée scolaire, le 1er septembre prochain, l’ukrainien ne sera plus enseigné dans les écoles primaires et secondaires des régions d'Ukraine occupées par la Russie, qui représentent environ un cinquième du pays. C’est ce qu’a révélé, fin juin, le ministère russe de l'Éducation, dans un projet d’ordonnance publié sur son site web. La raison ? « La situation géopolitique modifiée dans le monde », selon la note explicative.
Dans le document de 200 pages fixant les programmes scolaires du plus grand pays du monde, multiculturel et multilingue, ce changement notable, repéré par un quotidien russe, est énoncé dans le bloc dédié à l'enseignement de la langue maternelle dans les écoles des républiques nationales. Un comble, quand on se souvient que depuis le début de la guerre du Donbass en 2014 jusqu'à l'invasion à grande échelle en février 2022, le président russe Vladimir Poutine n’a cessé de justifier l'agression de Moscou contre l'Ukraine en citant le besoin de protéger la langue russe, et ceux qui la parlent, du gouvernement de Kiev.
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