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Pourquoi Nicolas Sarkozy, condamné à un an ferme, a pu retirer son bracelet électronique au bout de 3 mois

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Condamné à trois ans de prison dont un an ferme dans l'affaire Bismuth, l'ancien Président avait déjà bénéficié d'un aménagement de peine via bracelet. Il peut désormais l'enlever.

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C’est son âge qui a permis à Nicolas Sarkozy de bénéficier d’un deuxième aménagement de peine. (©ELSA RANCEL / AFP)

Par Martin Leduc Publié le 15 mai 2025 à 13h52

Il y a trois mois de cela, après de très nombreuses années de procès, l’ancien Président Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, dit aussi affaire Bismuth. Une peine qu’il a pu, en partie, effectuer sous bracelet électronique

En partie, car ce jeudi 15 mai 2025, ledit bracelet électronique lui a été retiré : celui qui a aussi été ministre de l’Intérieur a demandé, comme il en a le droit, à bénéficier du régime de la libération conditionnelle. C’est son âge, en l’occurrence, 70 ans tout rond, qui le lui permet. 

Qui peut être placé en libération conditionnelle ? 

« De manière générale, le détenu peut demander une libération conditionnelle s’il a effectué un certain temps en prison, qu’il a fait des efforts sérieux de réadaptation sociale (exemple : travail en prison, apprentissage de la lecture et de l’écriture) et qu’il présente certaines garanties », peut-on lire sur service-public.fr.

Existent aussi des cas particuliers : 

  • Lorsqu’il est âgé de plus de 70 ans.
  • Lorsqu’il est le parent d’un enfant de moins de 10 ans ou, s’il s’agit d’une femme, qu’elle est enceinte.
  • Lorsqu’il est gravement malade.
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Né en janvier 1955, Nicolas Sarkozy y a dont le droit. À six mois près, cela n’aurait pas été le cas. 

À noter qu’en cas de libération à cause de l’âge, comme c’est le cas pour l’époux de Carla Bruni, le détenu peut « obtenir une libération conditionnelle quelle que soit la durée de la peine qui lui reste à effectuer ». Il faut, cela dit, que sa réinsertion soit assurée, et qu’il puisse justifier bénéficier d’un logement. 

C’est quoi la libération conditionnelle ? 

Toutefois, Nicolas Sarkozy, même s’il n’est pas en prison, et plus porteur d’un bracelet, est tout de même considéré détenu.

À ce titre, il est toujours contraint à des obligations comme solliciter au préalable l’autorisation du juge d’application des peines (JAP) pour tout déplacement de plus de 15 jours et/ou à l’étranger. 

Il est également tenu de répondre aux convocations du JAP, et de « recevoir les visites du service pénitentiaire », comme l’explique le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.

Certains régimes de libération conditionnelle sont plus stricts, et obligent (en plus) le condamné à : 

  • Se domicilier dans un logement déterminé.
  • Prévenir le service pénitentiaire d’insertion et de probation de ses changements d’emploi et de domicile.
  • Indemniser les victimes.
  • Justifier qu’il paye les sommes dues au Trésor public.
  • Se soumettre à une injonction de soins s’il a été condamné pour une infraction faisant encourir un suivi socio-judiciaire.

En parallèle, il peut aussi être interdit à un détenu sous ledit régime, de :

  • Fréquenter certains endroits déterminés (exemple : débit de boissons).
  • Fréquenter certaines personnes (exemple : victime ou complice).
  • Utiliser un compte de réseau social pour une durée maximale de 6 mois.

Nicolas Sarkozy est sous le coup d’une autre condamnation

Celui qui avait promis de « nettoyer la cité au karcher », pour « débarrasser » les citoyens de « cette racaille » est actuellement jugé pour une autre affaire : les soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007. 

Le verdict est prévu pour septembre 2025. Pour rappel, le Parquet national financier a requis sept ans de prison ferme, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité à l’encontre de l’ancien président.

Avec AFP

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