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Pourquoi le navire de Greenpeace n’est plus la bienvenue au sommet de l’ONU sur les océans à Nice

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Le bateau devait s’amarrer à Nice et accueillir le grand public et les délégations du sommet. Mais Greenpeace n’aura pas le droit d’entrer dans le port.

Par Timothée Barnaud avec AFP

Le navire Arctic Sunrise de Greenpeace, ici photographié le 21 mai 2025 au large de la côte d’Occitanie, n’aura finalement pas le droit d’entrer dans le port de Nice pour le sommet de l’Onu sur les océans.

FABIEN NOVIAL / AFP

Le navire Arctic Sunrise de Greenpeace, ici photographié le 21 mai 2025 au large de la côte d’Occitanie, n’aura finalement pas le droit d’entrer dans le port de Nice pour le sommet de l’Onu sur les océans.

ENVIRONNEMENT - Entre le gouvernement et Greenpeace, le torchon brûle. Le bateau de l’ONG environnementale, qui devait rejoindre la trentaine de navires scientifiques invités à Nice en marge du sommet de l’ONU sur les océans, n’aura finalement pas le droit d’entrer dans le port, a appris l’AFP auprès de l’organisation et de la mairie ce mardi 3 juin.

L’Arctic Sunrise, un navire de la flotte internationale de Greenpeace, devait rester amarré trois jours à Nice à partir de mercredi. Il devait se relayer dans le port avec plusieurs autres navires, comme le Thalassa ou le Tethys II de l’Ifremer, le navire allemand Meteor, l’Espagnol Odon de Buen, l’Italien Gaia Blu, l’Ocean Explorer de Ray Dalio, la goélette Tara, le Perséverance de Jean-Louis Étienne ou encore le Blue Panda du WWF.

Et ce, afin d’accueillir dans un premier temps le grand public jusqu’à jeudi, puis les délégations de la 3e conférence de l’ONU sur l’Océan (Unoc 3), qui s’ouvre à Nice ce dimanche 9 mai.

Selon la mairie, l’arrêté fait suite à une demande de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, exprimée lors d’un comité de pilotage organisé le 22 mai à Nice. Le cabinet de la ministre a démenti, assurant qu’elle ne s’occupait pas des sujets d’ordre public. « Une décision politique […] absolument inacceptable », a dénoncé le patron de Greenpeace, Mads Christensen.

Déjà banni d’une parade pour la Journée mondiale de l’océan

Agnès Pannier-Runacher reproche à Greenpeace le largage en mer le 21 mai, depuis l’Arctic Sunrise, d’une quinzaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond. « Plus de dix tonnes de gravats dans une aire marine protégée, sous prétexte de faire une campagne contre le chalutage de fond, à un endroit où les chaluts ne pénètrent pas, c’est profondément choquant », avait-elle déclaré. L’ONG avait répliqué qu’il s’agissait justement d’empêcher une activité qui perdurait.

L’Arctic Sunrise, l’un des navires de la flotte internationale de Greenpeace, avait déjà été banni de la parade de dizaines de navires prévue ce samedi 7 juin à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, à la veille de l’ouverture de la conférence onusienne.

L’organisateur de la parade, Yvan Griboval, a expliqué à l’ONG qu’il ne voulait pas prendre le risque d’une action de revendication pendant la parade. Il a assuré auprès de l’AFP qu’il s’agissait d’une décision personnelle, sans « aucune connotation politique ».

Ce lundi 2 juin, Greenpeace s’était déjà distingué pour un autre geste totalement différent : le vol de statue en cire d’Emmanuel Macron au musée Grévin par certains de ses militants, qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.

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