Europe 1 avec AFP 11h25 . le 27 juin 2025 . 1 min

Macron parle au président iranien et réunit un conseil de défense

Macron. AFP / © Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron a averti que le "pire scénario", après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes "qui ont une efficacité réelle", serait "une sortie du traité de non-prolifération de l'Iran". Ce serait "une dérive et un affaiblissement collectif", a déclaré le président français devant la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

Le "pire scénario", après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes "qui ont une efficacité réelle", serait "une sortie du traité de non-prolifération de l'Iran", a prévenu jeudi Emmanuel Macron. Ce serait "une dérive et un affaiblissement collectif", a déclaré le président français devant la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

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Des discussions avec les membres du Conseil de sécurité de l'ONU

Pour "préserver le traité de non-prolifération" des armes nucléaires (TNP), il a annoncé son intention de parler "dans les prochains jours" avec chacun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à commencer par le Donald Trump avec lequel il s'est entretenu jeudi. Outre la France et les Etats-Unis, les autres membres permanents sont le Royaume-Uni, la Russie et la Chine.

Emmanuel Macron a rapporté avoir fait part au président américain des échanges que les Français ont eu avec les Iraniens "ces derniers jours, y compris ces dernières heures". "Notre souhait, c'est qu'il y ait une vraie convergence de vues parce que l'objectif (...) c'est qu'il n'y ait pas de reprise d'activités proliférantes" de la part de Téhéran, a-t-il expliqué.

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Le chef de l'Etat français a aussi assuré avoir "senti le président Trump très déterminé, très volontaire" sur la situation à Gaza, "conscient de l'importance d'un cessez-le-feu".

Une conférence sur le dossier Gaza-Israël

De son côté, Emmanuel Macron a dit vouloir organiser "le plus vite possible" la conférence à l'ONU devant relancer la solution dite "à deux Etats", initialement prévue en juin mais reportée en raison de la guerre entre l'Iran et Israël. La France avait envisagé de reconnaître un Etat palestinien à cette occasion.

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"J'aurai dans les tout prochains jours le prince héritier d'Arabie saoudite" Mohammed ben Salmane, qui coprésidera avec la France cette conférence, "pour pouvoir échanger avec lui sur une date possible", a encore dit le dirigeant français. "J'espère" pouvoir l'organiser en juillet, a-t-il ajouté.

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