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Portes ouvertes, l’accès gratuit à plus de 150 lieux historiques à Toronto

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L'ancien hôtel de ville de Toronto est vestige d'une époque révolue. Dans l'entrée principale, on retrouve un immense vitrail qui dépeint une scène de la ville dans les années 1800. Des représentants de différents syndicats y sont illustrés devant un navire et des cheminées fumantes.

La scène représente l'union du commerce et de l'industrie , raconte Kristine Williamson, la responsable de l'initiative Portes ouvertes en ville. Le vitrail illustre une époque vibrante et visionnaire de Toronto.

Selon elle, il s'agit aussi d'un des seuls vitraux laïques en ville.

En haut à droite, le bâtiment original du marché St. Lawrence est illustré. C'est au deuxième étage de cet établissement que se trouvait le premier hôtel de ville de Toronto , ajoute Mme Williamson.

Kristine William sourit devant le murail dans l'ancien hôtel de ville de Toronto.

Kristine Williamson est la responsable de l'initiative Portes ouvertes à Toronto.

Photo : Radio-Canada / Sarah Tomlinson

En longeant les couloirs de l'ancien hôtel de ville de Toronto, on retrouve l’une des premières salles du conseil municipal, utilisée entre 1899 et les années 1950. Le fauteuil en cuir vert du maire surplombé des armoiries de la Ville témoigne d’une autre époque.

On voit le style néo-roman dans les arches et le style art déco dans les œuvres d'art colorées , détaille Mme Williamson.

Il s'agit d'un bon exemple de l'histoire architecturale torontoise que Kristine Williamson veut transmettre aux visiteurs. L’événement propose des visites guidées des quartiers et des parcs, et aussi l’accès gratuit à plus de 150 bâtiments historiques.

C'est l'occasion parfaite pour les Torontois et les touristes de découvrir des trésors qui sont souvent oubliés et d'en apprendre plus sur les bâtiments qu'on utilise au quotidien. Ils pourront voir la ville sous un nouveau jour.

Des bâtiments culturels mis de l'avant

Jacqui Arntfield sourit dans l'atrium du Centre des jeunes pour les arts de la scène.

Jacqui Arntfield est la responsable de la programmation publique du Centre des jeunes pour les arts de la scène.

Photo : Radio-Canada / Sarah Tomlinson

Cette fin de semaine, les Torontois pourront aussi témoigner de la transformation de certains bâtiments historiques. C'est notamment ce que promet Jacqui Arntfield, responsable de la programmation publique du Centre des jeunes pour les arts de la scène.

L'édifice qui abrite le entre est du style victorien. Il est situé au cœur du quartier Distillerie. En 1859, il abritait deux maisons-citernes de la distillerie Gooderham & Worts.

Dans une des salles de répétition du bâtiment, la partie inférieure d'un des murs en est la preuve. Celle-ci est traversée de cavités rectangulaires. C'est ici que de grandes poutres traversaient le sol pour permettre aux réservoirs d'alcool de reposer, raconte Mme Arntfield.

Depuis 2006, on y trouve une salle de spectacles, des studios et des salles de répétition. L'initiative Portes ouvertes permet de mettre en lumière cette évolution.

Nous sommes passionnés de notre histoire et quand nous ouvrons nos portes au public, nous pouvons la raconter.

Mme Arntfield ajoute que c'est aussi l'occasion de faire la promotion des activités du centre et de chercher une nouvelle clientèle. Environ 2500 personnes ont visité durant la fin de semaine de l'événement en 2024, selon elle.

[On en a profité pour vendre] des billets pour nos événements et on a fait la promotion de notre programmation gratuite. Il y a des gens qui sont venus l'année dernière aux portes ouvertes qui sont toujours membres, se réjouit-elle. C'est chouette d'avoir bâti ces relations.

Un phénomène mondial

Une affiche dans l'ancien hôtel de ville de Toronto raconte l'histoire de l'édifice.

Une affiche dans l'ancien hôtel de ville de Toronto raconte l'histoire de l'édifice.

Photo : Radio-Canada / Sarah Tomlinson

L'idée derrière l'initiative Portes ouvertes n'est pas nouvelle. En effet, le concept existe en France depuis 1984. Les premières Journées du patrimoine ont été lancées par le ministère de la Culture française.

Puis, en 1991, le Conseil de l’Europe a officiellement institué les « Journées européennes du patrimoine », auxquelles l’Union européenne s’est associée par la suite. En 1995, 34 pays y ont participé, permettant à 13 millions d'Européens de visiter 26 000 monuments.

Mme Williamson rappelle que Toronto a été une des premières à adopter le concept en Amérique du Nord.

Ce que faisait la France pendant des décennies nous a beaucoup inspirés. On voulait mettre en place quelque chose de semblable, se souvient-elle, en ajoutant que la première édition de Portes ouvertes à Toronto a eu lieu en 2000.

Populaire auprès des Torontois?

Le professeur Frédéric Dimanche.

Frédéric Dimanche est le directeur de l'École de gestion de l'hôtellerie et du tourisme à l'Université métropolitaine de Toronto.

Photo : Radio-Canada / David Hill

Le directeur de l’école Ted Rogers en gestion du tourisme et de l’hôtellerie à l’Université métropolitaine de Toronto, Frédéric Dimanche, reconnaît l'importance de ce genre d'initiative.

C'est important de faire connaître le patrimoine d'une ville, ne serait-ce qu'à ses propres résidents, dit-il.

M. Dimanche croit toutefois que la Ville pourrait en faire plus pour ce qui est de la promotion de l'événement.

Je connais beaucoup de résidents qui ne sont pas au courant de cette opportunité ce week-end. Je regrette qu'il n'y a pas plus de communication qui est faite à ce sujet.

Mme Williamson croit quant à elle que la stratégie de marketing de la Ville est robuste.

Nous avons des publicités sur les médias sociaux qui ciblent les personnes intéressées par les arts et l'architecture , dit-elle. Notre public est très diversifié. Nous attirons des retraités, des jeunes et des familles.

Mme Williamson ajoute que la Ville a des partenariats avec Go Transit, la Commission de transport de Toronto et l'aéroport Billy Bishop. Quand les gens circulent dans les stations de métro par exemple, ils pourront voir nos publicités, précise-t-elle.

Cette année, elle espère que les participants seront nombreux. Après tout, une des manières de comprendre l'histoire d'une ville, c’est peut-être d’écouter ce que ces bâtiments ont à raconter.

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