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Polynésie : 3 ans de militantisme LGBT ont eu raison de 3 000 ans de bienveillance

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Une tradition partagée dans presque tous les archipels du Pacifique avait maintenu un des éléments structurants des sociétés austronésiennes : l’indifférence aux différences des autres et le refus de les juger. Pas d’ostracisme malgré les pressions des Églises. Mais pas de glorification non plus. Les invertis faisaient partie du paysage. Ni plus, ni moins.

Depuis 1996, l’élection officielle d’une miss vahiné-tané (fille mec) ne gêne personne. C’est devenu un folklore nouveau intégré aux legs du passé. Comme les farces des militaires de Mururoa dans les années 1970. S’ennuyant sur l’atoll, ils faisaient la bombe à leur manière.

Les travestis de Papeete sont un spectacle comme à Paris, quand on allait se distraire chez Michou ou tout autre cabaret transformiste proposant des attractions similaires. Sans provocations ni prétentions à promouvoir leur mode de vie auprès du reste de la société.

L’interview de la miss 2022 est intéressante. Kiara affirme que le comité vise plus les apparences de la féminité que le transgenre. Sans le renier pour autant. Et surtout reconnaît qu’à Tahiti, ses semblables sont mieux acceptés que partout ailleurs dans le reste du monde.

Mais comme en métropole, certains organisateurs de ces événements ont voulu en faire trop. Chouiner. Culpabiliser. Provoquer. Et cela a suscité des réactions très négatives. Au détriment des homos discrets qui vivent leur vie sans tambours ni trompettes.

Pour la troisième année consécutive, le drapeau arc -en-ciel a été hissé avec celui de la France et celui du Territoire sur le siège du Gouvernement polynésien, le 17 mai dernier, sur ordre des Macronescu.

Des fonctionnaires perplexes ont rappelé l’arrêté 1196 du 4 décembre 1985 disposant que si le drapeau tricolore peut être accompagné de celui du Territoire ou des archipels, et exceptionnellement de l’emblème d’une puissance étrangère en visite ou d’une organisation internationale reconnue, l’arc-en-ciel ne répond à aucun de ces critères. En récompense de leur expertise juridique, ces pinailleurs ont été rappelés en métropole. Fini le supplément colonial !

La propagande gouvernementale dans les médias locaux évoquait un geste fort pour honorer la « communauté festive » à la veille de la journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Mais seuls des exogènes pouvaient être concernés. Les indigènes accommodants n’ont jamais eu besoin de ce battage médiatique, avec dispersion dans les rues, les places, les parcs et sur les vitrines.

Les premières réticences sont apparues quand des drapeaux arc-en-ciel ont été plus ou moins imposés sous la double menace du boycott commercial et des condamnations pénales. En brandissant sous le nez des indécis et des hésitants l‘article R625-8-1 du code pénal. Le délit étant constitué dès lors qu’un commerçant explosait : « Foutez-moi la paix, je fais ce que je veux dans ma boutique ! ».

Dans nos îles, on a du mal à s’adapter à cette France émiettée, en liberté surveillée sous la houlette des minorités agissantes. Une rancœur de plus s’ajoutant à la grogne après les atteintes aux libertés fondamentales d’aller et de venir, et de dire ce que l’on pense, et l’insistance odieuse pour vacciner les gens contre leur gré.

Le résultat a été un rejet des personnes transgenres les plus visibles, dont nul ne se souciait auparavant.

Impensable il y a trois ans, on a vu à Tahiti et Moorea, où les militants LGBT sont les plus dynamiques, des scènes de détestation homophobe, commençant par des lazzis et des quolibets, puis des bourrades et des injures. Les « mutoi » (flics municipaux) préférant intervenir le moins possible. Car ici, tout le monde est plus ou moins apparenté à une famille, un village, une tribu. On ne va pas se fâcher entre nous pour des embrouilles de Popaa.

Les Polynésiens sont attachés à une égalité citoyenne, admise dans les faits fort récemment. Jusque dans les années 1970, les fonctionnaires nous prenaient pour des sauvages, et certains persistent à modifier nos prénoms ou à y adjoindre un alias chrétien. À croire que Teiki et Herenui sont moins français que Mouloud et Rachida !

Mais les Ma’ohi ne s’en formalisaient guère. D’abord parce qu’ils utilisaient des noms d’usage. Ensuite parce qu’ils savaient que beaucoup de bureaucrates n’auraient plus envie de repartir, et succomberaient à la touffeur des îles et à la langueur des vahinés. Au point d’en adopter le mode de vie, expliquant le peu de succès des indépendantistes. Jusqu’en 2023 où la détestation des Macronescu les a fait passer de 18 à 52 %. Une alerte décrochage délibérément ignorée.

Aujourd’hui, les subventions pour des pensions et des roulottes (hôtels et guinguettes) accueillant des homos en priorité sont perçues comme une injustice. Avec la prise à 100 % des opérations transgenre et des traitement hormonaux à vie, alors que la CPS (notre sécu) est déficitaire et que, pour la renflouer, on va augmenter les taxes sur la nourriture. Tandis que l’aubaine attire des cousins d’archipels anglophones où c’est payant, et parfois illicite.

Les Māhūs de Hawaï, de Tahiti, de Rapa Nui et d’ailleurs étaient une donnée culturelle intégrée dans le mode de vie des tupuna (anciens)

Un Māhū est un être né garçon qui a un comportement de fille. Question d’hormones ou d’éducation ? Qu’importe, si des mères couvaient leur gamin et l’habillaient en vahiné pour lui éviter de périr dans les guerres insulaires. Qu’importe si, pour d’autres, le travestissement relevait d’une pulsion homosexuelle. C’était accepté. Banal. Seuls les Popaa y prêtaient vraiment attention.

La plupart des villages voulaient avoir leur « māhū », considéré comme un porte-bonheur. Tels les bossus naguère en métropole. Une situation favorable qui dispensait la « mascotte » de toute activité pénible. La danse, la musique et le chant, la peinture, la sculpture, le tatouage et la récitation de poèmes étaient leur domaine de prédilection.

Les plus habiles pouvaient devenir des « arioi ». Une caste supérieure d’artistes mystiques, de généalogistes et de maîtres des cérémonies. Les plus doués accédaient aux savoirs astronomiques indispensables aux navigateurs d’antan. Leur prestige était immense.

Mémoriser la course des étoiles et des constellations selon la période de l’année, reporter les azimuts des îles par des algorithmes et les visualiser par la géométrie dans l’espace, tout en calcul mental, était considéré comme de la magie. De quoi filer des complexes aux officiers britanniques dont les points astro étaient moins précis que ceux des Océaniens.

Tous les arioi n’étaient pas homosexuels, mais les hétéros ne devaient pas avoir d’enfants sous peine d’être rétrogradés « manahunés ». Roturiers. Une façon de refuser la transmission héréditaire et le népotisme. D’ailleurs, sur beaucoup d’îles, les rois et les reines étaient des stochastocrates. Comme dans la Grèce antique. Tirage au sort ou ordalie ne sont-ils pas plus justes que la démagogie des démocratures qui favorise les incompétents, les profiteurs et les bandits ?

Les Popaa ne connaissent que les rae rae, assimilés aux gay

Le rae rae est radicalement différent du māhū. Déjà il s’habille en garçon et peut adopter des postures viriles. Tandis que le māhū est une figure historique quasi mythique de la civilisation insulaire, le rae rae est une importation récente, d’essence occidentale et urbaine.

Le māhū est intégré socialement alors que le rae rae est souvent perçu comme un étranger, venu d’ailleurs, imperméable à la culture polynésienne. Malgré de notables exceptions dans le domaine de la danse et de la musique. Jusqu’à ce qu’ils atomisent nos « heivas » (fêtes traditionnelles) pour en faire des gay prides.

On aurait pu continuer à coexister paisiblement, si certains ne débarquaient en conquérants. Critiquant notre culture à la radio et à la télé, et infligeant des provocations systémiques à des gens placides que cela a fini par énerver. Comme prôner l’initiation à la masturbation, au saphisme et à la sodomie dès la petite école, ce qui ne manque pas de perturber quelques parents.

Nos traditions sont fort libres en matière de sexualité. Les curés et les pasteurs n’ont pas réussi à imposer leur péché de chair. Et les paquebots de croisière déversent leurs contingents de cougars venues goûter aux spécialités locales. Mais les « tanés » et les « vahinés », hétéros ou homos, n’ont jamais eu besoin de conseilleurs pour se livrer à leurs distractions favorites. En duo, en trio ou en orchestre selon les affinités.

Aussi quand des LBGT incultes et arrogants prétendent refaire notre éducation, on préfère en rire. Et les ignorer. Mettre en quarantaine leur microcosme. Le temps n’est plus où l’on fracassait le crâne des importuns au « patu » (casse-tête) avant de leur gober les yeux.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

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