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Plusieurs mesures emblématiques de protection de l’environnement ont été remises en cause cette semaine.
Nathalie Mauret - Aujourd'hui à 19:01 - Temps de lecture :
La semaine a été compliquée pour les défenseurs de l’environnement. Elle a commencé par le renvoi en commission mixte paritaire (CMP) de la proposition de loi Duplomb, sans passer par l’examen à l’Assemblée nationale. Ce texte, qui sera sans doute adopté en CMP dans sa version issue du Sénat, permet la réintroduction d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018 en raison de leur impact sur les pollinisateurs. On les appelle « les tueurs d’abeille ».
La semaine s’est poursuivie avec l’annonce de la reprise du chantier de l’A69 entre Toulouse et Castres. Une décision qui n’est pas définitive, mais qui est emblématique.
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« Écologie punitive »
Enfin mercredi soir, les députés ont approuvé la suppression des zones à faibles émissions, les fameuses « ZFE » qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants dans les métropoles. À la manœuvre les députés LR et RN, avec l’aide de La France insoumise. Le bloc central était absent des bancs. « Ce n’est pas une défaite pour l’écologie, c’est une défaite pour l’écologie punitive et pour tous ceux qui veulent systématiquement taper sur les Français », a réagi de Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen, ajoutant même à destination des écologistes : « Je suis très heureuse de leur défaite ».
Au sein du gouvernement, on est divisé. Le ministre des transports, Philippe Tabarot (LR) est ravi. La ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, estime que ce vote est « regrettable » (1). On ne peut pas mieux illustrer le clivage politique vis-à-vis de l’environnement.
L’écologie dissoute
On est loin de la campagne présidentielle, en 2022, quand Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, assurait que son second quinquennat « sera écologique ou ne sera pas ». Aussitôt élu, il avait alors nommé Élisabeth Borne à Matignon « première ministre de la planification écologique ».
Depuis, trois années ont passé et la dissolution a donné la possibilité aux opposants de revenir sur ce qui a été voté. La perspective des élections municipales en mars prochain, où la gauche et les écologistes peuvent se retrouver en danger dans plusieurs villes de France explique aussi les décisions prises cette semaine. L’écologie et l’environnement sont des préoccupations de plus en plus partagées. Mais ces préoccupations ne se traduisent pas dans les derniers scrutins électoraux, encore moins dès qu’on s’éloigne des centres urbains.
(1) Le vote n’est pas définitif et doit être confirmé par celui sur l’ensemble de la loi simplification.