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Alors qu'Emmanuel Macron retrouve la semaine prochaine son pouvoir de dissolution, 50% des Français souhaitent qu'il l'utilise, selon un sondage Ifop-Fiducial.
La rédaction avec AFP - Aujourd'hui à 09:17 | mis à jour aujourd'hui à 09:20 - Temps de lecture :
Un an après la dissolution du 9 juin dernier, Emmanuel Macron disposera de nouveau ce pouvoir mercredi prochain. Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio*, 50% des Français dit justement souhaiter dans les prochains mois une dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation de nouvelles législatives, soit 9 points de plus qu'en juin 2025. Mais seulement 34% pensent qu'Emmanuel Macron la mettra en œuvre dans les prochains mois.
Sans surprise, ceux qui veulent la dissolution sont majoritaires chez les sympathisants de gauche (62%), dont 72% chez les sympathisants insoumis et 58% chez les sympathisants socialistes. Ils sont aussi 68% au sein des sympathisants de Reconquête et du RN. À l'inverse, seuls 43% des sympathisants de droite y sont favorables, et seulement 29% des sympathisants de la majorité présidentielle.
Le gouvernement Bayrou plus impopulaire que jamais
Une majorité (56%) dit aussi souhaiter que le gouvernement de François Bayrou soit renversé par une motion de censure, soit 13 points de plus qu'en janvier 2025. Les sympathisants de LFI (87%), tout comme les sympathisants du RN (67%) y sont largement favorables, devant ceux des Écologistes (60%) et du PS (56%). Mais seuls 35% des proches des Républicains et 18% des sympathisants de Renaissance sont pour.
Macron retrouve l'arme de la dissolution, mais ne semble pas prêt à la dégaîner
Emmanuel Macron retrouve la semaine prochaine le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Mais après l'échec de la précédente dissolution, qui a plombé sa fin de règne, il assure vouloir éviter d'y recourir sauf en cas de blocage du pays.
Selon la Constitution, le chef de l’État ne pouvait pas dissoudre l'Assemblée une deuxième fois, avant un an. Le président de la République, qui exhorte en vain depuis 12 mois les députés à « travailler ensemble », n'a donc pu brandir cette menace pour les y inciter. Mais lorsque l'intention de dissoudre à nouveau à l'automne prochain lui a été prêtée fin avril, Emmanuel Macron a démenti formellement avoir même « envisagé une telle chose ».
« Mon souhait c'est qu'il n'y ait pas d'autre dissolution », a-t-il nuancé début juin. « Mais mon habitude n'est pas de me priver d'un pouvoir constitutionnel », a-t-il prévenu, n'excluant pas de dissoudre « si des formations politiques décidaient d'avoir une approche totalement irresponsable et bloquer le pays ».
À la surprise générale, Emmanuel Macron avait dissous l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, au soir d'élections européennes largement remportées par l'extrême droite. Les nouvelles élections un mois plus tard avaient conduit à un Parlement éclaté, sans aucune majorité.
(*) Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 3 juillet, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur compris entre 1,4 et 3,1.