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Piste de distance avec l’ère Trudeau : peut-on faire confiance à Mark Carney ?

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La question peut sembler provocante, surtout après les années Justin Trudeau. Se pourrait-il que Mark Carney devienne le premier ministre le plus fourbe de l’histoire canadienne ? Il donne des gages à l’Ouest, en promettant des oléoducs traversant le Québec, tout en ménageant les provinces sur la question migratoire – pour l’instant. Peut-on vraiment lui faire confiance ?

Carney incarne déjà une forme de rupture avec l’ère Trudeau. Il serait difficile d’être aussi ridicule que l’ancien premier ministre, mis à la porte en janvier par son propre caucus. Carney semble vouloir se distinguer, du moins sur le plan de l’image. Pour le reste, seul le temps nous le dira.

Une chose est certaine : les libéraux ont toujours deux coups d’avance pour imposer leur agenda à l’échelle nationale. On l’a vu lors de la guerre tarifaire avec les États-Unis, qui a permis à un gouvernement libéral minoritaire d’être réélu, malgré une situation politique désastreuse quelques mois plus tôt sous Trudeau.

Aujourd’hui, cette guerre commerciale semble se résoudre par un accès privilégié des Américains aux gisements canadiens de terres rares, essentielles à leur industrie technologique et militaire. La Chine, principal extracteur mondial, fait planer une menace stratégique, et le Canada devient ainsi une pièce maîtresse du jeu géopolitique.

Carney a su tirer profit du climat d’incertitude, alimenté par la réélection de Donald Trump. Il dispose en théorie de quatre années devant lui, sauf si l’opposition en décide autrement. Il sait que son gouvernement est fragile et devra composer à la fois avec les demandes de l’Ouest en matière énergétique, et celles des autres provinces sur l’immigration.

Il a promis des seuils réalistes, adaptés aux capacités d’accueil du pays. Mais le chiffre à viser, au minimum, devrait rester celui d’autrefois : autour de 250 000 immigrants par an, comme sous Stephen Harper. Carney s’est engagé à une baisse graduelle d’ici 2027.

L’homme est manifestement intelligent. Mais cela cache-t-il autre chose ? Comment prétendre à une rupture avec Trudeau alors que plusieurs ministres et conseillers-clés sont toujours en place ? S’il se montre plus souple en matière économique, notamment sur l’énergie, il ne remet pas en cause les objectifs fondamentaux de « l’Initiative du siècle ».

Cette initiative, pilotée par son conseiller Mark Wiseman, vise à faire du Canada un pays de 100 millions d’habitants d’ici 2100. Un projet qu’on ne compte pas réaliser par la natalité, mais bien par une immigration massive. En politique, on apprend vite à se retirer momentanément pour revenir en force. C’est exactement ce que semblent préparer les libéraux.

Alors, peut-on leur faire confiance ? Trudeau a menti à plusieurs reprises. Pourquoi Carney serait-il différent ? Le vrai test viendra cet automne, avec la reprise des travaux parlementaires. Ce sera l’occasion pour Pierre Poilievre de s’imposer comme le chef d’un gouvernement en attente, et pour Yves-François Blanchet de hausser le ton, en exigeant des garanties concrètes pour le Québec face au nouveau premier ministre libéral.

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