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Pire attentat terroriste de l’histoire du Canada : la tragédie oubliée du vol Air India 182

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D’après un article de Kim Bolan publié dans le National Post le 18 juin 2025

Le 23 juin 1985, le vol Air India 182 explosait au-dessus de l’océan Atlantique, emportant la vie de 329 personnes, dont 268 Canadiens. Quarante ans plus tard, Kim Bolan, journaliste chevronnée du Vancouver Sun ayant couvert la tragédie dès ses débuts, revient sur les drames humains, l’enquête bâclée et l’oubli collectif d’un attentat pourtant qualifié de pire acte terroriste ayant visé des citoyens canadiens.

Des destins fauchés

Bolan raconte le destin brisé de familles comme celle de Majar Sidhu, dont la sœur Sukhwinder et ses deux enfants, Parminder et Kuldip, avaient hâte de retrouver leur famille en Inde. À la dernière minute, ils avaient changé leurs billets pour un vol plus tôt. Ils ne reviendront jamais.

La poétesse Renée Saklikar se rappelle encore du cri déchirant de sa mère à l’annonce de la mort de sa tante et de son oncle, deux chirurgiens indiens venus visiter le Canada. Jayashree Thampi, quant à elle, devait rejoindre plus tard son mari et sa fille. Elle a survécu par hasard, mais son cœur est resté à jamais marqué par l’absence.

Des vies épargnées par le destin

Certaines personnes, comme Anil Hanse ou Sanjay Lazar, ont échappé à la mort grâce à des circonstances imprévues : un changement de plan, des examens ratés. Hanse, fils du pilote de l’avion, se souvient encore des moments passés dans le cockpit avec son père la veille du drame.

Un attentat planifié au Canada

Bolan rappelle que l’enquête de la GRC révéla rapidement l’implication d’un groupe extrémiste sikh, le Babbar Khalsa, basé en Colombie-Britannique. Talwinder Singh Parmar, son fondateur, en était le cerveau présumé. En juin 1985, lui et deux autres hommes, dont Inderjit Singh Reyat, avaient testé une bombe en forêt. Malgré la surveillance du SCRS, rien ne fut fait pour les arrêter.

Un premier engin explosa à l’aéroport de Narita au Japon, tuant deux manutentionnaires. Moins d’une heure plus tard, le second, à bord du vol 182, pulvérisait l’avion au large de l’Irlande.

Une enquête entravée et des familles abandonnées

Kim Bolan souligne que les familles ont dû attendre des années avant d’obtenir un semblant de reconnaissance ou même de contact des autorités canadiennes. Majar Sidhu n’a jamais retrouvé le corps de son neveu Kuldip. Saklikar, Thampi, Hanse, Lazar et tant d’autres décrivent un silence assourdissant de la part du gouvernement et de la GRC. « Personne n’est venu nous voir », déplore Sidhu encore aujourd’hui.

Un procès raté et des coupables acquittés

L’enquête reprit dans les années 1990 sous l’impulsion du commissaire Gary Bass. Mais malgré des années de travail, les inculpations de Ripudaman Singh Malik et d’Ajaib Singh Bagri débouchèrent sur un acquittement en 2005. Seul Inderjit Singh Reyat fut condamné — pour homicide involontaire, et non pour meurtre.

Bass confie à Bolan que le démantèlement prématuré des enregistrements du SCRS a gravement nui au procès : « On aurait pu porter des accusations bien plus tôt », dit-il dans une note interne fustigeant les destructions d’éléments probants.

Une commission d’enquête tardive

En 2006, le juge John Major lança une commission d’enquête publique. Il en ressortit 64 recommandations pour éviter la répétition d’un tel fiasco sécuritaire. Mais, comme l’explique l’avocat Jacques Shore, trop peu de ces recommandations ont été appliquées. Certaines ont été « oubliées sur les tablettes ».

Le poids de l’oubli

Pour les familles, le 23 juin reste une plaie vive. Saklikar dénonce la présence de partisans de l’indépendance du Khalistan — mouvement auquel appartenaient les terroristes — lors des cérémonies commémoratives. Elle s’insurge : « Comment osez-vous venir à un mémorial si vous soutenez la violence ? »

Thampi déplore que l’histoire ne soit pas enseignée dans les écoles canadiennes : « Les jeunes ne savent rien. » Elle insiste : « C’est le pire attentat commis contre des Canadiens. »

Hanse, de son côté, reste en colère : « La GRC n’a jamais arrêté le vrai coupable. »

Une mémoire à raviver

Sanjay Lazar, désormais écrivain et conférencier, continue de témoigner. Son livre, On Angels’ Wings, veut perpétuer la mémoire des victimes. Il affirme avec force : « On ne peut pas effacer cela. Il faut en parler, il faut en tirer des leçons. »

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