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Xose Bouzas / Hans Lucas
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Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles mesures pour contrer l’« entrisme » des Frères musulmans, l’historien Pierre Vermeren questionne la capacité réelle de l’État à combattre une idéologie qui avance masquée.
Sept semaines après un rapport choc sur « l'entrisme » des Frères musulmans, Emmanuel Macron a annoncé lundi 7 juillet plusieurs « mesures d'entrave » pour mieux lutter contre l'islamisme, via des sanctions financières et une surveillance accrue des associations. Pierre Vermeren, professeur d’histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste du Maghreb et coauteur de Les Frères musulmans à l'épreuve du pouvoir (Odile Jacob, 2024) nous éclaire sur cette notion et les récentes déclarations du président.
Marianne : Qu’appelle-t-on concrètement l’entrisme ?
Pierre Vermeren : Depuis 2021, on parlait de « séparatisme » et là on évolue avec la notion « d’entrisme ». Ce sont deux choses différentes mais complémentaires. Il y a l'islam politique des Frères musulmans qui vise à séparer une partie de la population musulmane, celle des milieux populaires, du reste de la société. Le but est de la confiner dans un espace qu’ils considèrent comme pieux et vertueux et qui ne les mélange pas à la société occidentale.