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TRIBUNE - Dans un monde où procréer a cessé d’être naturel, il convient de se pencher sur les raisons culturelles de la crise de la natalité qui frappe la France, de la transition démographique du XIXe siècle jusqu’à la révolution des mœurs du XXe, explique l’historien*.
* Normalien, agrégé et docteur en histoire, Pierre Vermeren est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages remarqués, comme « La France qui déclasse. De la désindustrialisation à la crise sanitaire » (Tallandier, « Texto », 2020), « On a cassé la République : 150 ans d’histoire de la nation » (Tallandier, 2020) et « L’Impasse de la métropolisation » (Gallimard, « Le Débat », 2021).
La dénatalité s’est imposée dans l’actualité mondiale en lieu et place de la surpopulation redoutée. Avec la décohabitation des deux sexes, elles sont des phénomènes générationnels mondialisés, hors Afrique subsaharienne pour l’heure. La France ne fait pas exception. Mais le pays qui a initié la transition démographique - la mortalité y dépassait la natalité dès la fin du XIXe siècle - a pris de l’avance.
Désormais, 1 naissance dans le monde sur 200 est française. L’Insee nous apprend que 40 % des naissances françaises sont aujourd’hui liées à l’immigration récente, souvent extra-européenne…