NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
UN HOMME, UNE VOIX - Ce professeur de lettres publie une biographie du regretté Jean Raspail, qui s’était autoproclamé consul général de ce royaume disparu avec Antoine de Tounens.
Il portait toujours beau. Grand, menton relevé, moustache taillée au cordeau et sourcils en broussaille, chemise blanche, cravate rouge ou à fleurs de lys, blazer à trois boutons : c’était sa tenue de ville. Sur les terres arides de Patagonie, dans la brousse ou le long des cours d’eau du Canada, il revêtait Pataugas, bermudas à revers et chemises à épaulettes aux manches relevées, tel le scout qu’il fut dans son adolescence. On aura reconnu Jean Raspail, qui fait l’objet d’une monumentale biographie écrite par Philippe Hemsen, professeur de lettres et spécialiste de Stephen King, auquel il a d’ailleurs consacré un livre.
Aujourd’hui, prononcer le nom de Raspail vous classe aussitôt dans le camp des réactionnaires infréquentables – pour ne pas dire des suspects de racisme. Pourquoi ? Parce que l’auteur du Camp des saints a eu tort d’avoir eu raison trop tôt. Voici l’exemple rare d’un écrivain dont un roman – loin d’être son meilleur – a occulté le reste d’une œuvre abondante et…