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Peut-on vraiment réguler ses hormones grâce à l’alimentation ? Une nutritionniste évoque les effets réels

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Depuis quelques années, sur les réseaux sociaux, dont TikTok, des vidéos à propos de la question hormonale apparaissent. De nombreuses publications vantent les bienfaits d'une alimentation hormonale, censée réguler les cycles, l'humeur, l'acné ou encore la prise de poids. Une tendance qui peut en intéresser beaucoup, mais qui interroge sur les effets réels. Selon la nutritionniste Eléonore de Richecour, ces pratiques reposent sur des principes de bon sens nutritionnel, parfois mal interprétés, mais bien efficaces. Les effets apportés permettraient de diminuer les douleurs menstruelles, d'avoir un poids stabilisé ou encore d'être plus énergique.

Le premier pilier d'une alimentation favorable à l'équilibre hormonal est la stabilisation de la glycémie, d'après la nutritionniste. "Dès qu'il y a des pics d'insuline, il y a par défaut un déséquilibre hormonal, plus un stress au niveau du métabolisme", explique-t-elle. Des variations importantes de la glycémie peuvent freiner la conversion des hormones thyroïdiennes et augmenter l'inflammation, un facteur souvent lié aux déséquilibres hormonaux.

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Une alimentation anti-inflammatoire pourrait être bénéfique

Faut-il adapter son alimentation à ses hormones uniquement en cas de souci ? "Une alimentation anti-inflammatoire est importante pour tout le monde. On stresse tous, on vit dans des environnements pollués", nuance la nutritionniste. Elle insiste sur l'importance de soutenir le foie, organe clé dans l'élimination des hormones "usées", notamment chez les femmes souffrant d'endométriose ou de syndrome des ovaires polykystiques.

Pour stabiliser sa glycémie, la spécialiste recommande des gestes simples. "Toujours associer les glucides avec des protéines et des fibres. Commencer les repas par des légumes, puis les protéines, et enfin les sucres", prévient-elle. Eléonore de Richecour met en garde contre les petits-déjeuners trop sucrés, même s'ils semblent sains. "Beaucoup de patients pensent bien faire avec un porridge, du lait d'avoine et des fruits, mais ce n'est que du sucre". En effet, à la place, elle recommande de manger, le matin, un œuf, du houmous, de l'huile d'olive ou encore un avocat, ce qui aiderait à réguler la glycémie, surtout après une nuit à jeun.

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Privilégier les bonnes graisses et les protéines

Un autre point essentiel est l'apport en bonnes graisses. "Les hormones sont produites à partir de gras. Si on n'apporte pas de bonnes graisses au corps, les hormones ne savent pas être produites", rappelle la nutritionniste. Elle déconseille donc les produits "light" et encourage à intégrer dans son alimentation des sources de bonnes graisses : huile d'olive, avocat, noix, poissons gras tels que les sardines ou maquereaux. Le rôle des protéines est également primordial. "Beaucoup de femmes mangent trop peu de protéines", constate-t-elle, alors qu'elles pourraient participer à la stabilité de la glycémie et au bon fonctionnement hormonal.

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Parmi les aliments à intégrer au quotidien, Eléonore de Richecour cite "tous les légumes verts, notamment le brocoli, la roquette ou les haricots", riches en fibres, vitamines et minéraux. Elle recommande aussi les épices comme le gingembre ou le curcuma et les fruits rouges comme les myrtilles très riches en antioxydants.

Elle souligne aussi l'importance du sommeil et de la gestion du stress, deux facteurs indissociables d'une bonne santé hormonale. "Le stress et le sommeil, ce n'est pas accessoire, ça peut vraiment tout perturber", affirme-t-elle. Le rôle des écrans avant d'aller dormir joue également sur la production de mélatonine, l'hormone du sommeil.

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Si la nutrition hormonale fait beaucoup parler d'elle aujourd'hui, ses fondements ne seraient pas nouveaux. "Réguler sa glycémie, manger anti-inflammatoire, ce sont des principes déjà connus. Mais on les adapte à des problématiques de plus en plus fréquentes et mieux diagnostiquées", analyse Eléonore de Richecour.

L'évolution des modes de vie, le stress, la pollution et la démocratisation de la parole sur les troubles hormonaux expliqueraient cet engouement. "Depuis le covid, il y a un énorme engouement autour de la santé et de l'alimentation. Comme si certaines personnes s'étaient rendu compte de l'importance de bien s'alimenter", précise-t-elle. Un facteur à ne pas négliger est celui du cycle menstruel vu comme un sujet tabou. "On ne parlait pas de ces sujets avant. L'endométriose, qui touche une femme sur 10, était très tabou et le dialogue à son propos commence à se démocratiser maintenant. Tous les sujets en lien avec les règles, on le considérait comme sales et honteux".

Face aux nombreuses informations sur les réseaux sociaux, la nutritionniste met en garde. "Il y a des choses très bien sur les réseaux, mais ce ne sont pas toujours des personnes bien informées qui partagent". Elle invite donc à privilégier l'accompagnement professionnel.

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