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Peguis, une communauté éprouvée qui tend la main aux sinistrés

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Lorsque des centaines de personnes ont dû fuir les feux de forêt menaçant leur communauté, la Première Nation de Peguis n’a pas hésité. Habituée à faire face aux catastrophes, elle a transformé son complexe sportif en centre d’hébergement d’urgence, accueillant des dizaines d’évacués en quête de sécurité.

Durant la fin de semaine dernière, plus de la moitié des 300 places disponibles au centre d’hébergement d’urgence de la Première Nation de Peguis étaient déjà occupées.

Située dans la région d'Entre-les-Lacs, au Manitoba, cette communauté subit régulièrement des inondations.

Au début du mois de mai, elle a elle-même été durement touchée par un incendie qui a détruit plusieurs habitations, ce qui a donné lieu à un état d’urgence local.

Aujourd’hui, alors que la situation s’est stabilisée, les dirigeants de la Première Nation de Peguis, dont son chef, Stan Bird, sont heureux de pouvoir tendre la main à leur tour à d’autres personnes évacuées en raison des flammes, notamment à celles de la Nation crie de Pimicikamak.

Des personnes d’autres communautés se sont mobilisées pour nous aider, et nous leur en sommes reconnaissants. Nous n’aurions pas pu y arriver sans elles, alors nous essayons simplement de leur rendre la pareille. Nous voulons aider ceux qui viennent du Nord.

Stan Bird fier des membres de sa communauté qui travaillent sans relâche pour s’assurer que les Premières Nations du Nord touchées par les évacuations sont bien prises en charge.

Ils savent ce qu’il faut faire et comment le faire. Ils répondent toujours présents. Nous avons vécu tellement de catastrophes au cours de notre vie que c’est presque devenu une seconde nature pour nous, ajoute-t-il.

Une photo prise par Lori Osborne à l'intérieur d'un camion rempli d’enfants.

Pour fuir l’incendie de Pimicikamak, Lori Osborne et ses quatre enfants se sont retrouvés dans le camion de son père, où il y avait déjà huit personnes, ce qui laissait peu de place pour le siège pour bébé.

Photo : Lori Osboune

Un long périple marqué par l’angoisse et l’épuisement

Les membres de la Nation crie de Pimicikamak sont les premiers évacués à avoir accepté l’offre d’hébergement sécuritaire de la Première Nation de Peguis.

Située à environ 530 kilomètres au nord de Winnipeg, sur les rives du lac Cross, la communauté de Pimicikamak compte quelque 6800 membres qui y vivent.

Lori Osborne, 29 ans, a mis plus d’une journée et demie pour arriver à Peguis, un trajet qui comprenait une attente de 7 heures pour le traversier, le seul moyen d’accéder à Norway House, à une centaine de kilomètres par la route de la Nation crie de Pimicikamak.

Après une nuit passée sur des tapis de sol dans un gymnase, Lori Osborne et ses enfants ont dû patienter de nouveau, cette fois pour embarquer à bord d’un avion militaire Hercules qui les a évacués de Norway House.

Le centre d’évacuation était devenu surpeuplé, débordé par l’arrivée de nombreuses personnes ayant fui vers le sud par la route pour échapper aux flammes.

J’ai pleuré dans l’autobus en chemin, mais, en arrivant ici, je me suis sentie très bien accueillie. En entrant dans la salle de bain, j’ai vu des serviettes accrochées partout, des articles de toilette, du shampoing, du dentifrice, des brosses à dents. Tout était prêt pour notre arrivée. C’était agréable. Je me suis sentie en sécurité.

Une solidarité autochtone qui réchauffe les cœurs

Pour Lori Osborne, le fait d’être entourée exclusivement de membres d’autres Premières Nations a beaucoup amélioré les choses. Le gens sont 100 % Autochtones ici, et c’est réconfortant. J’aime ça. J’adore ça, dit-elle, visiblement soulagée.

Beverly Scatch, assistante en éducation, s’occupe de son petit-fils de 4 mois, tandis que sa fille, Kaitlin Monias, pompière, combat l’incendie à Pimicikamak.

J’ai un peu peur pour elle. J’ai l’impression de ne pas savoir quand nous allons nous revoir, confie-t-elle.

Kaitlin Monias n’a pas eu l'occasion de dire au revoir à sa mère et à son bébé avant d’être forcée de quitter leur domicile à Pimicikamak. Depuis leur départ, Beverley Scatch n’a pas eu de nouvelles directes de sa fille.

Samedi, lorsqu’elle a tenté de joindre sa fille, on lui a expliqué que celle-ci était en intervention sur le terrain. Toutefois, Kaitlin Monias avait laissé un message à son superviseur afin que sa mère soit informée du lieu d’évacuation et de leur situation.

Je suis très fière d’elle parce qu’elle fait ça pour ses enfants et pour les gens de chez nous, ajoute Beverly Scatch.

Pour l’instant, elle attend, sans savoir quand elle pourra parler à sa fille ni retourner chez elle.

Avec les informations de Joanne Levasseur

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