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Après avoir passé 14 ans à Radio-Canada, Patricia Bitu Tshikudi prend les rênes du Centre culturel franco-manitobain (CCFM). Elle succède à Ginette Lavack, qui a démissionné en février dernier.
La principale intéressée se dit honorée d'entamer ce nouveau défi professionnel.
Je suis très contente de travailler pour un organisme aussi important que le CCFM pour la francophonie manitobaine, affirme Patricia Bitu Tshikudi, lors d'une entrevue avec Radio-Canada.
Depuis que je suis arrivée au Manitoba, j'ai travaillé pour la francophonie manitobaine d'abord à La Liberté, ensuite aux Productions Rivard et ensuite 14 ans pour Radio-Canada. Au fil des années ce qui s'est renforcé, c'est vraiment mon attachement pour la francophonie manitobaine et les dernières années ont conforté ce sens d'attachement.
Le Centre culturel franco-manitobain a annoncé la nouvelle dans un communiqué de presse, mardi.
À l’unanimité par le conseil d’administration et sur recommandation de son comité de sélection, Patricia Bitu Tshikudi a été choisie pour diriger le CCFM.
Elle devient ainsi la première directrice générale noire du CCFM.
Ça peut marquer, mais en même temps le CCFM est quelque chose du quotidien pour moi comme beaucoup de famille franco-manitobaines nouvellement arrivées que ce soit depuis 10, 15, 20 ans ou 3 mois, souligne-t-elle. Mais l'optique est d'ouvrir et créer un espace où tout le monde se sent bien et accueilli.
L'organisme indique que Mme Bitu Tshikudi possède des atouts particuliers pour l'aider à mener à bien sa mission en tant que directrice générale, tels que sa vision stratégique, son leadership rassembleur et sa connaissance approfondie du paysage culturel francophone.
Selon la nouvelle directrice générale, le CCFM doit s’inscrire dans une dynamique de rassemblement et d’innovation.
Le CCFM se doit d’être [... ] un reflet de la francophonie changeante, tout en honorant l’histoire et les racines locales. Il doit s’ouvrir sur le monde, mais rester ancré dans sa réalité, dit Patricia Bitu Tshikudi, dans le communiqué de presse du CCFM.
Elle entend donner priorité à l'écoute des besoins de la communauté.
La vision est celle de poursuivre dans les traces de ceux qui étaient là avant et d'honorer le travail de l'équipe qui est en poste depuis des années maintenant, explique-t-elle.
Ensuite c'est d'aider à poursuivre ce rêve et donner des outils à l'équipe pour continuer de nourrir cette grande machine culturelle en apportant des idées nouvelles, et en élargissant, peut-être, les horizons pour que plus de Franco-Manitobains, de Manitobains francophones, francophiles viennent au CCFM, qu'ils soient de Winnipeg, de Saint-Boniface ou d'ailleurs, poursuit Patricia Bitu Tshikudi.
Elle entend prendre les prochaines semaines pour mieux comprendre la machine, l'état d'esprit de l'équipe pour continuer à s'imprégner de son nouveau rôle, dans le but de continuer de répondre aux besoins de la population.
Au final, mon principal employeur c'est les gens qui viennent fréquenter le CCFM pour des cours de danse pour leurs enfants, des spectacles de musique et d'humour. C'est vraiment ce hub dynamique qu'on rêve de donner au CCFM.
Patricia Bitu Tshikudi a quitté le micro de l'émission matinale d'ICI Manitoba, le 6 à 9, le 30 avril dernier.
Pour sa part, l'ancienne directrice générale du CCFM, Ginette Lavack a démissionné à la mi-février pour se lancer en politique fédérale. Elle a été élue députée pour le Parti libéral dans Saint-Boniface–Saint-Vital, aux élections du 28 avril.
Avec des informations de Godlove Kamwa