L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné à cinq ans de prison ferme ce mardi par la cour d'appel d'Alger, notamment pour "atteinte à l'unité nationale". Invité à réagir dans l’émission "Pascal Praud et vous", Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien à l'écrivain, appelle à la "libération immédiate et sans condition" de Boualem Sansal.

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au cœur d'une grave brouille diplomatique entre Paris et Alger, a été condamné à cinq ans de prison en appel. L’audience s’est tenue à l’initiative conjointe de Boualem Sansal lui-même et du parquet, ce dernier ayant initialement réclamé une peine plus lourde, allant jusqu’à dix ans de réclusion.

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Invité dans l’émission Pascal Praud et vous, Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien à l'écrivain, a réagi à la condamnation de Boualem Sansal. "Hélas, le verdict ne nous surprend pas. On s’attendait malheureusement à une condamnation et c’est une condamnation équivalente à celle qu’il avait à subir en première instance. Donc on est dans une situation évidemment préoccupante, très inquiétante", admet-il. 

Désormais, tous les regards "sont tournés vers cette date fatidique du 5 juillet à attendre un geste de clémence du président algérien". "Nous ce qu’on réclame, c’est une libération non seulement immédiate mais sans condition. Parce que la crainte, c’est qu’il soit frappé, malgré une libération, d’une impossibilité de quitter l’Algérie. Ce qui serait particulièrement inquiétant", insiste Arnaud Benedetti. 

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