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Carine Schmitt / Hans Lucas
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Alors qu’un jeune Franco-Allemand a disparu en Iran, les regards se tournent une nouvelle fois vers la « diplomatie des otages » menée par Téhéran. Une stratégie vieille de plusieurs décennies, devenue une pièce centrale de son jeu diplomatique.
Dimanche 6 juillet, nous apprenions la disparition en Iran d’un Franco-Allemand de 18 ans, parti faire un périple à vélo sur tout le continent eurasiatique. Si sa détention par les autorités iraniennes n’est pas confirmée, le Quai d’Orsay a souligné que cette disparition était : « inquiétante parce que l'Iran a une politique délibérée de prise d'otages des Occidentaux ». Laissant craindre le pire.
Ces derniers mois, la question des otages en Iran refait régulièrement surface dans l’actualité. Fin mars dernier, Olivier Grondeau, un Français de 34 ans parti visiter l’Iran en 2022 avait été libéré après avoir été détenu 887 jours dans les geôles d'Evin. En juin 2024, Louis Arnaud, avait pu revenir en France après deux ans de détention arbitraire. Ces libérations sont loin d'être une évidence et le sort de certains otages est toujours incertain. Pensons à Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés depuis trois ans et accusés d’espionnage pour le compte d’Israël, ennemi juré de la République islamique.