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Pas si facile de trouver un emploi étudiant cet été au Nouveau-Brunswick

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Difficile de trouver un emploi étudiant au Nouveau-Brunswick cet été. Beaucoup de jeunes cherchent, mais les postes se font rares.

Le taux de chômage des 15 à 24 ans est le double de celui de la population générale.

De l'autre côté, des employeurs au Nouveau-Brunswick disent n’avoir jamais eu autant de facilité à embaucher.

Cette année, vraiment, on a été chanceux, raconte Justin Bourgeois, le gérant du casse-croûte Chez Léo, à Shediac Bridge.

On n’avait pas vraiment mis d’affichage pour l’emploi. Je crois qu’on en a quatre, cinq qui ont envoyé un résumé pour travailler, dit-il.

Un homme portant un t-shirt jaune pose devant un casse-croûte.

Justin Bourgeois, gérant de Chez Léo

Photo : Radio-Canada / Myriam Breau

Des étudiants multiplient les démarches, mais en vain, souligne Katia Boudreau, une jeune employée de la crémerie Bennic, à Dieppe

Il n’y a pas beaucoup de places qui embauchent, donc j’ai vraiment été chanceuse, dit-elle.

Une adolescente portant un tablier noir fait face à la caméra, le dos au comptoir d'une crémerie, et sourit.

Katia Boudreau, employée de la crémerie Bennic

Photo : Radio-Canada / Myriam Breau

Même après avoir reçu une centaine de CV, la propriétaire de Bennic, Cécile Léger, n’a pas eu à chercher de renfort cette saison.

Habituellement, j’embauche de deux à trois personnes par année, révèle la crémière. Mais notre rétention est vraiment bonne. Alors cette année, je n’ai pas eu besoin d’embaucher d’étudiants.

La crémière vêtue de blanc sourit pour une photo entre les murs colorés de son établissement.

Cécile Léger, propriétaire de la crémerie Bennic

Photo : Radio-Canada / Myriam Breau

Le secteur de la restauration demeure populaire chez les jeunes travailleurs, souligne Janick Cormier, vice-présidente de Restaurants Canada dans la région Atlantique.

On emploie incroyablement beaucoup de jeunes, dit-elle. Au Canada, on a 1,2 million de Canadiens qui travaillent dans l’industrie. Plus de 500 000 d'entre eux sont des jeunes de 15 à 25 ans.

Cependant, la concurrence pour l’embauche peut être plus féroce dans les régions urbaines de la province.

Moncton, Fredericton, Saint-Jean, il y a énormément de jeunes. Il y a beaucoup d’étudiants secondaires, postsecondaires aussi, et donc le marché devient un peu saturé, indique Janick Cormier. [À] Moncton, tout le monde cherche pour des employés.

La crémière Céline Léger estime qu’environ 25 % des CV qu’elle reçoit sont envoyés par courriel par les parents des chercheurs d'emploi.

L’autonomie permet aux jeunes de se démarquer, selon Janick Cormier. Rentre dans le restaurant avec ton CV, demande de parler avec le gérant. Laisse pas juste ça avec l’hôtesse, et tu auras probablement plus de succès, conseille-t-elle.

D’après le reportage de Myriam Breau

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