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Pas de Vendée Globe pour Jean Le Cam en 2028, découragé par les règles de qualification

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Sport 08/07/2025 14:36 Actualisé le 08/07/2025 14:49

Le navigateur français, qui a déjà participé six fois au plus célèbre tour du monde en solitaire, est particulièrement critique envers ses exigences.

Par Maxime Birken avec AFP

Vingtième en 2025, Jean Le Cam ne retentera pas le Vendée Globe en 2028, démotivé par les conditions strictes pour prendre le départ.

SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Vingtième en 2025, Jean Le Cam ne retentera pas le Vendée Globe en 2028, démotivé par les conditions strictes pour prendre le départ.

SPORT - Une adaptation désormais trop radicale pour le navigateur de 66 ans. Si son meilleur résultat sur le plus prestigieux tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, est une seconde place, le navigateur Jean Le Cam est et restera une figure historique du Vendée Globe.

Pourtant, le marin expérimenté a annoncé ce mardi 8 juillet qu’il passera son tour lors de la prochaine édition du Vendée Globe, qui aura lieu en 2028. L’information, dévoilée dans un premier temps par Le Télégramme, a ensuite été confirmée à l’AFP par le principal intéressé.

L’occasion pour lui d’expliquer ce choix surprenant. « Ça devient de plus en plus compliqué de monter des projets pour être au départ. J’arrête l’Imoca et je ne repartirai pas pour le prochain Vendée », dévoile-t-il après sa 20e place lors de l’édition 2025.

« Le Crédit Agricole est propriétaire de mon bateau, il sera mis en vente ou à la location, mais l’objectif est qu’il reste à son port d’attache de Port-La-Forêt », dans le Finistère, a également précisé celui que l’on surnomme affectueusement le « roi Jean ». Mais alors pourquoi ? Selon le marin, les raisons se trouvent du côté du règlement, comme il l’explique au Télégramme. Il invoque notamment les règles de qualification, qui obligent à participer à de nombreuses courses en amont pour valider son ticket d’entrée.

« Je n’ai pas de souci avec la course en elle-même, mais avec le système de qualif’. On a passé trois ans avec une épée de Damoclès sur la tête à chercher de l’argent en participant à des courses en parallèle. C’est trop lourd », a encore détaillé Jean Le Cam à l’AFP.

« Tu ne peux pas te battre contre des bateaux pareils »

Lors de la dernière édition, le navigateur avait participé pour la sixième fois depuis 2004 − un record −, non sans émettre de premières critiques contre la course maritime qu’il affectionne tant.

Après son arrivée, il avait notamment invité les organisateurs à mettre en place un deuxième classement pour séparer les résultats des voiliers à foil de ceux des bateaux à dérive, estimant que le gouffre technologique était désormais trop important. Pour la dernière édition, c’est dans la deuxième catégorie que se trouvait le voilier de Jean Le Cam. « Tu ne peux pas te battre contre des bateaux pareils », déplorait-il, bien que les organisateurs aient toujours écarté la possibilité d’une édition à deux classements.

À défaut de se lancer dans une nouvelle course en Imoca, Jean Le Cam a décidé de remettre à neuf un Swan 59, monocoque de 18 mètres et 26 tonnes. Triple vainqueur de la Solitaire du Figaro, il envisage avec celui-ci de participer à la prochaine Route du Rhum, en 2026. Mais dans le cœur des amateurs du Vendée Globe, il restera une figure marquante, tant par ses résultats que par sa générosité et son courage. Comme en 2020, lorsqu’il avait procédé au sauvetage in extremis du marin Kévin Escoffier, naufragé au sud-ouest du cap de Bonne-Espérance.

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