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AFP
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Dassault Aviation veut régler le problème de gouvernance qui l'oppose à Airbus, son partenaire dans le développement de l'avion de combat du futur, le SCAF. Une rivalité de longue date, qui fait peser des risques sur l'avenir du projet.
Une fois n’est pas coutume, le Système de combat aérien du futur (SCAF), fruit d’un partenariat entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, est victime de turbulences. Mardi 17 juin, le salon du Bourget a été le théâtre d’une passe d’armes entre les dirigeants associés dans le projet. Ils s’écharpent sur la gouvernance, Dassault revendiquant le rôle de « chef » du volet aviation du système, tandis que les branches espagnoles et surtout allemandes d’Airbus ne veulent pas voir se réduire leur part du gâteau. Auditionné par le Sénat mercredi 25 juin, Éric Trappier, directeur général de Dassault Aviation, en a remis une couche : « Les gens d’Airbus ne peuvent pas accepter la gouvernance qu’on propose, parce que ça veut dire qu’ils se sont trompés dans la gouvernance de l’Eurofighter », c’est-à-dire le projet actuel d’Airbus, associé à des partenaires anglais et italiens. Un modèle qu’il juge plus coûteux et « moins performant ».