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ANALYSE - Une étude menée par quatre structures (Destin commun, Bouge ton coq, Insite et Rura), publiée le 10 juin, pose des chiffres sur le malaise qu’avait saisi l’écrivain dans son roman, couronné par le prix Goncourt.
Dans Leurs enfants après eux (Actes Sud) l’écrivain Nicolas Mathieu raconte les existences d’Anthony, Hacine, Steph, Clémence et les autres. Des personnages qui traînent leurs baskets dans une vallée lorraine où les usines ont fermé, les hauts-fourneaux sont à l’arrêt, où l’on recroise toujours les mêmes têtes malgré les années. Surtout, il narre des endroits poussés hors du cadre, relégués aux marges du récit national – la ruralité et le périurbain, cette France de l’entre-deux. Une grande étude intitulée « Paroles de campagne » menée conjointement par trois acteurs de terrain (Bouge ton coq, Insite et Rura) et le think-tank Destin commun, publiée le 10 juin, pose des chiffres sur des tranches de vie que l’écrivain avait saisies dans son roman, couronné par le prix Goncourt en 2018.
Les ruraux sont mal comptés et donc mal racontés. Ils représentent 33 % de la population française. Un tiers du pays, et pourtant, dans les enquêtes d’opinion, ils ne pèsent que 20 % des répondants, nous…