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« Panorama » : La discrète flamboyance d’Hélène Barbier

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« This one is merrier. » Les premiers mots d’Hélène Barbier sur Kindness in a cup, morceau qui ouvre Panorama, donnent le ton de celui-ci. « C’est un peu une blague pour dire que dans cet album-là, je ne vais pas me plaindre comme dans tous les autres », plaisante l’autrice-compositrice-interprète rencontrée dans un café de la Petite Italie. Le troisième disque de la Montréalaise est à son image. Il baigne dans la douce sensibilité d’une avant-pop qui flirte avec le vertige intérieur à grand renfort de riffs irrésistibles. « Avec le temps, je suis plus satisfaite et reconnaissante de ce que j’ai dans la vie. Quand je parle de mon quotidien qui est agréable, c’est aussi une façon de dire que je suis consciente de la chance que j’ai d’être là où je suis et, évidemment, que je ne suis pas imperméable à toutes les atrocités qui se passent dans le monde », confie-t-elle. La musique adoucit les mœurs. Surtout quand on est bien entouré.

Marcel, avec sa ligne de basse ascendante puis descendante, est le premier titre de l’album qui a vu le jour il y a trois, peut-être quatre ans. « Ce n’est pas juste pour les autres musiciens qui ont participé, mais j’aime beaucoup la guitare de Meg Duffy [Hand Habits]. Je lui avais demandé de faire un solo de guitare épique, genre un peu métal sur les refrains. Et je trouve ça super », souligne Hélène Barbier en esquissant un sourire. Celle-ci a ainsi voulu pour son nouvel album travailler de concert avec des musiciens qui lui sont chers. « Quand je demande à Ben [Lalonde] ou à Joe [Chamandy (Retail Simps)], qui sont dans mon groupe, de faire de la guitare, je ne leur donne pas vraiment de direction parce que c’est une vraie collaboration. Tu sais, la chanson, on la fait ensemble », précise-t-elle. Samuel Gougoux (Corridor), Mélanie Venditti, Alexandra Levy (Ada Lea), Wes MacNeil (Night Lunch), Claire Paquet, Thomas Molander et le réalisateur Emmanuel Éthier ont également apporté leur touche à ce Panorama.

Toujours des surprises

Lapin. « C’est drôle parce que pour cette chanson par exemple, j’avais la basse et la voix, la mélodie, mais, jusqu’à ce que Ben joue de la guitare, je n’avais aucune idée de ce que ça allait donner. C’est cool. C’est toujours des surprises », poursuit Hélène Barbier. Et ça fait de bien belles chansons. Cette figure phare de l’underground local — elle est notamment derrière le label indépendant Celluloid Lunch Records — ne manquera à ce propos pas pendant l’entrevue de saluer le talent de ses pairs, qu’ils ou elles aient eu un rôle à jouer sur Panorama, ou pas. « Les gens que je respecte le plus en musique sont ceux qui en font [quoi qu’il arrive]. Les lifers », indique-t-elle. Il y a, entre autres, les Montréalais de Freelove Fenner, qui sont devenus ses amis. « Leurs albums, je les trouve parfaits », dit-elle avec enthousiasme. Ou encore l’artiste de Nouvelle-Zélande ultra prolifique et pourtant assez méconnu Bill Direen, qu’elle a découvert pendant un festival dans le Kentucky. « [Ces personnes] sont dans l’ombre, puis d’un coup, 10 ans plus tard, tu te rends compte qu’elles ont fait 70 albums. Des gens comme ça, ça me donne espoir. C’est comme des modèles [qui nous prouvent] que notre valeur ou notre estime de soi n’a pas à être définie selon le niveau d’attention [du public ou de la critique] », ajoute, l’œil qui pétille, cette véritable geek de musique.

Dans l’os. A House. Water. Il y a aussi dans Panorama des pistes qui permettent à Hélène Barbier de surfer discrètement sur des sujets intimes et personnels. « Elles sont plus tristes, mais sans être dans le pathos », prévient-elle. Il s’agit plutôt d’effleurer ce qui peut toucher à la famille ou à la santé sous un voile de mélancolie. « C’est des situations ou bien un diagnostic à gérer et tout ce que ça change après dans la perception des choses. Ça ne devient pas le thème de la chanson, mais ça part de là », explique l’autrice-compositrice-interprète. Elle souhaite que le public y capte les pensées qui lui ont traversé l’esprit au cœur du moment, sans y entendre forcément une déclaration frontale. « J’ai des amies qui font des activités manuelles incroyables, comme de la couture ou des conserves, et elles le font très bien, pour se détendre, et moi, j’ai l’impression d’envisager mes chansons comme ça », relève la musicienne. Mettre son énergie à la bonne place, somme toute. « Je sais qu’il y a certaines personnes qui font de la musique et qui voient ça plus noblement, mais pour moi, et je ne le dénigre pas en disant ça, c’est vraiment une activité ludique à la maison », conclut-elle. On sourit. On est ému. Tout est bien qui finit bien.

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