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«Panique et confusion» pour les Canadiens à Harvard après la décision de Trump

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Thomas Mete, étudiant à l’université Harvard, allait chercher son frère à l’école secondaire de Ridgeway, en Ontario, lorsqu’il a appris que l’administration du président américain Donald Trump interdisait aux écoles de l’Ivy League d’inscrire des étudiants étrangers.

« C’était un choc total », a affirmé M. Mete, un Canadien qui entamera sa quatrième année à Harvard cet automne.

« Dans de nombreux groupes de discussion dont je fais partie avec d’autres étudiants et d’autres Canadiens, il y a eu beaucoup de panique et de confusion hier lorsque nous avons reçu l’annonce initiale », a-t-il expliqué vendredi.

Thomas Mete fait partie des Canadiens de Harvard qui se disent anxieux et incertains quant à leur avenir.

Il dit avoir entendu parler de l’interdiction par le biais d’un article dans la presse et n’avoir reçu aucun préavis.

« Lorsque j’ai accepté l’offre pour aller à Harvard en 2022, il n’a jamais été question d’une telle chose. »

Une ordonnance restrictive temporaire

Harvard accueille près de 6800 étudiants étrangers originaires de plus de 100 pays sur son campus de Cambridge, dans le Massachusetts. L’école n’a pas immédiatement communiqué le nombre d’étudiants canadiens, mais son site web indique que 686 d’entre eux étaient inscrits en 2022.

La fille du premier ministre, Mark Carney, étudie à Harvard, et le cabinet du premier ministre n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

L’université de Harvard a intenté une action en justice vendredi matin devant le tribunal fédéral de Boston pour contester la décision de l’administration Trump, la décrivant comme des représailles inconstitutionnelles pour avoir défié les exigences politiques de la Maison-Blanche.

Quelques heures plus tard, un juge fédéral a empêché l’interdiction d’aller de l’avant.

L’ordonnance restrictive temporaire empêche le gouvernement de retirer à Harvard sa certification dans le programme de visiteurs étudiants et d’échange, qui permet à l’école d’accueillir des étudiants internationaux disposant d’un visa pour étudier aux États-Unis.

Dans un message envoyé par l’école aux étudiants internationaux, l’université de Harvard a indiqué que le tribunal a fixé une audience au 29 mai « pour décider s’il faut émettre une injonction plus durable » et que la situation est « extrêmement fluide ».

« Merci pour tout ce que vous apportez à Harvard et à cette nation, dit le message. Vous êtes importants. Votre présence à Harvard est importante et nous nous battrons pour vous. »

John Gobin, un étudiant de Toronto qui vient de terminer sa deuxième année à la faculté de droit de Harvard, explique que le déménagement a bouleversé ses camarades de classe et lui.

« C’est un moment très anxiogène et stressant », a-t-il déclaré. « Il y a beaucoup d’incertitude créée par cette action, je ne sais pas si je pourrai être à l’école en septembre ou autre, donc je me sens très mal à l’aise. »

M. Gobin espère une résolution juridique rapide de la bataille qui se prépare.

« Au cours du semestre, Harvard a fait couler beaucoup d’encre, et chaque fois que votre école fait parler d’elle, il y a une sorte de distraction secondaire », a-t-il constaté.

« C’est un grand moment de changement dans le pays, et nous sommes tous en train de réagir, de digérer, de traiter, et cela nous ajoute de la charge mentale alors que nous sommes déjà impliqués dans des études très ardues. »

Développement d’un soutien mutuel

Selon M. Gobin, il existe à Harvard une forte communauté d’étudiants internationaux et une forte présence d’étudiants canadiens.

« Je me sens très chanceux d’avoir de nombreux amis canadiens à la faculté de droit sur lesquels je peux compter, à qui je peux parler et à qui je peux me confier », a rapporté Gobin, qui est co-premier ministre de l’Association canadienne des étudiants en droit de l’université.

« Il existe des forums et des groupes de discussion pour les Canadiens et les étrangers à Harvard pour exprimer […] fournir des anecdotes sur les interactions à la frontière et sur la façon d’obtenir des visas », a-t-il ajouté.

Selon lui, les étudiants essaient de digérer les nouveaux développements et de se soutenir mutuellement.

« C’est simplement le fait d’avoir d’autres personnes qui vivent la même situation et avec qui vous pouvez parler, échanger des idées. C’est surtout thérapeutique », a-t-il assuré.

Selon M. Mete, les étudiants canadiens de Harvard avec lesquels il s’est entretenu éprouvent un sentiment palpable d’impuissance, car la situation échappe à leur contrôle.

« Nous avons des projets de recherche sur le campus, a-t-il exposé. Nous avons commencé des thèses de fin d’études. Toute notre vie est liée à Cambridge et à Harvard. Cette décision du département de la Sécurité intérieure remet tout cela en question et rend notre avenir très, très incertain. »

Jacob Lin, de Vancouver, et Ocean Ma, de Richmond, en Colombie-Britannique, figuraient sur la liste des joueurs de squash de Harvard pour 2024-2025. Mike Way, membre du Temple de la renommée du squash canadien, a agi à titre d’entraîneur.

M. Way, qui a déjà travaillé avec l’ancien numéro un mondial, Jonathon Power, a soutenu que les joueurs canadiens ont eu un rôle important dans le programme depuis son arrivée en 2010.

« Ils ont tous contribué à la culture et ont bien concouru », a dit M. Way dans un courriel. « Nous avons remporté 19 titres de l’Ivy et 14 championnats nationaux, aucun sans la présence d’un Canadien dans l’équipe. »

L’université a déclaré que l’action du gouvernement violait le premier amendement et qu’elle aurait un effet immédiat et dévastateur sur plus de 7000 titulaires de visas étudiants.

« D’un trait de plume, le gouvernement a cherché à effacer un quart des étudiants de Harvard, des étudiants internationaux qui contribuent de manière significative à l’université et à sa mission », a souligné Harvard dans son action en justice. « Sans ses étudiants internationaux, Harvard n’est pas Harvard ».

Le département de la Sécurité intérieure a annoncé cette décision jeudi, accusant Harvard de créer un environnement dangereux sur le campus en permettant à des « agitateurs anti-américains et pro-terroristes » d’agresser des étudiants juifs sur le campus. Il a également accusé Harvard de se coordonner avec le Parti communiste chinois, affirmant que l’école avait accueilli et formé des membres d’un groupe paramilitaire chinois pas plus tard qu’en 2024.

— Avec les informations de l’Associated Press.

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