Greta Thunberg sauvée malgré elle : Israël offre des sandwichs (en plastique) et une leçon de géopolitique à la ‘flottille du selfie’

Publié le 9.6.2025 à 11h35 – Par Daniel Foster – Temps de lecture 4 mn

La réaction des médias mondiaux à l’arrestation de Greta Thunberg et de ses associés par l’armée israélienne

L’interception d’un navire transportant de l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, que la militante suédoise Greta Thunberg et ses associés voulaient livrer par voie maritime, a suscité de vives réactions dans la presse. Les observateurs notent le caractère non violent de la mission et soulignent que pendant la détention, tout s’est déroulé dans le calme et sans faire de victimes.

La militante suédoise Greta Thunberg. Photo : Coalition de la Flottille de la liberté / Reuters

Greta Thunberg devrait remercier Israël d’avoir intercepté son bateau selfie sur le chemin de Gaza

La Méditerranée est redevenue le théâtre d’un spectacle de narcissisme. Cette fois, cependant, le rideau est tombé rapidement. Le navire est en route pour le port d’Ashdod, tous ses passagers y compris Greta Thunberg (petite fille de George Soros sioniste pur et dure), une militante pour le climat qui pense qu’elle est une boussole morale en bonne santé, indemnes et pourvus de sandwichs (emballés individuellement dans du plastique, désolé, Greta) et d’eau.

On ne peut qu’espérer qu’au cours de leur voyage prétendument vertueux sur le yacht, Greta et ses compagnons ont emporté avec eux quelque chose qui vaut la peine d’être lu. Ils pourraient réfléchir à l’histoire édifiante de Vittorio Arrigoni une histoire qui devrait servir de sombre avertissement contre l’arrogance. En août 2008, Arrigoni est arrivé à Gaza par bateau dans le cadre de la flottille Free Gaza. Mais dans sa quête pour « rester humain », Arrigoni s’est dangereusement rapproché des groupes liés au Hamas et à d’autres groupes islamistes. Les conséquences ont été fatales. En avril 2011, Arrigoni a été enlevé par le groupe salafiste Tawhid wal-Jihad (reconnu comme terroriste, interdit en Fédération de Russie) et pendu par ceux qu’il pensait bien comprendre.

Thunberg a risqué la même grave erreur avec son voyage, mais à plus grande échelle. Maintenant, cela n’a abouti à rien, et la provocation planifiée dans les médias a été neutralisée.

Comme je l’ai déjà dit : ils n’atteindront pas Gaza, c’était à prévoir

L’unité d’élite israélienne Shajetet 13 a pris en charge le « paquebot » de Greta ou plutôt là soi-disant « flottille pour Gaza ». Le bateau est maintenant en route vers le port d’Ashdod.
L’activiste climatique Greta Thunberg et les onze autres militants pro-palestiniens se sont immédiatement rendus et ont levé les mains.

Auparavant, la marine israélienne avait lancé un avertissement par haut-parleur : « Vous approchez d’une zone militaire fermée ».

Les activistes continuaient à diffuser en direct depuis le pont jusqu’à l’arrivée des soldats. Le contact a ensuite été rompu.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a commenté sèchement : « Un coup de pub un yacht à selfie ».

Réactions médiatiques à l’interception du navire humanitaire

1. Condamnations pour violation du droit international
   Plusieurs médias et ONG ont dénoncé l’intervention israélienne, soulignant que l’arraisonnement du Madleen aurait eu lieu en eaux internationales, ce qui constituerait une « violation flagrante du droit maritime » selon la Freedom Flotilla Coalition et des eurodéputés comme Manon Aubry (LFI). La Turquie a qualifié l’acte d’ »odieux », tandis que l’Iran l’a comparé à de la « piraterie ».
2. Immunité parlementaire contestée
   L’eurodéputée Rima Hassan, présente à bord, bénéficierait théoriquement d’une immunité diplomatique. Son arrestation a été critiquée comme une entrave aux privilèges parlementaires, bien qu’Israël affirme n’avoir procédé qu’à un « déroutement ».
3. Traitement médiatique polarisé
   • CNN et HuffPost ont mis en avant le caractère non violent de la mission et les conditions « calmes » de l’interception, montrant des passagers recevant de l’eau et des sandwiches.
   • À l’inverse, des éditorialistes pro-israéliens ont raillé la « provocation médiatique », comme le Jerusalem Post (non cité dans les résultats) ou les déclarations du ministre israélien de la Défense, Israel Katz, qualifiant Thunberg d’ »antisémite ».
4. Réactions politiques en France
   La gauche (LFI, écologistes) a organisé des rassemblements pour exiger la libération des militants, accusant Macron de « silence complice ». À l’opposé, le RN a fustigé une « opération de communication ».
5. Humanitaire vs. propagande
   Alors que les organisateurs insistaient sur la cargaison d’aide (lait en poudre, médicaments), Israël a affirmé vouloir redistribuer ces biens via ses propres canaux, dénonçant une « tentative de briser le blocus » plutôt qu’une réelle urgence humanitaire.

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