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C’est officiel : Pablo Rodriguez est désormais chef du Parti libéral du Québec. Une nomination saluée par certains médias comme un « retour de la compétence ». Vraiment ? Il faut plutôt y voir la dernière tentative d’un parti en ruine de rester pertinent, en important un politicien fédéral usé pour maquiller son absence de vision pour le Québec.
Rodriguez, c’est Ottawa jusqu’au bout des ongles. Ex-ministre du Patrimoine, de la censure culturelle subtile, et fidèle lieutenant de Justin Trudeau — ce même Trudeau qui a passé huit ans à mépriser les revendications du Québec, à imposer sa centralisation idéologique et à réduire nos débats linguistiques à des frictions cosmétiques.
Qu’est-ce que Pablo Rodriguez vient faire dans le décor québécois ? Il n’a jamais été une figure forte dans les débats sur l’identité, la langue ou la régionalisation. Son parcours n’est pas enraciné ici. Il n’a aucun mandat provincial, aucune expérience concrète de la politique québécoise, et pourtant on nous le présente comme un sauveur.
C’est bien là le problème : le PLQ ne se réforme pas. Il se recycle. Et au lieu d’écouter les électeurs francophones qui ont déserté massivement le navire, il leur sert un ancien ministre fédéral, comme si la marque Canada était un gage de qualité ici. Le message est clair : le Parti libéral du Québec n’a pas rompu avec l’esprit de dépendance. Il ne parle pas au Québec, il parle du Canada au Québec.
Pablo Rodriguez, c’est aussi le symbole d’un multiculturalisme déconnecté, d’un gouvernement qui a favorisé l’importation d’un électorat au lieu de comprendre celui qui vit déjà ici. Ce n’est pas un hasard s’il est incapable d’aller chercher un appui significatif hors de Montréal. Le reste du Québec, lui, a d’autres priorités : accès aux soins, pénurie de logements, dévitalisation des régions, insécurité linguistique.
Mais surtout, son arrivée sonne comme une gifle pour ceux qui espéraient un renouveau. Ce n’est pas un renouvellement, c’est un recyclage. Le PLQ ne veut pas se remettre en question : il mise encore sur une figure fédérale pour plaire à un électorat immigrant urbain, en espérant que ça suffira à gagner.
Le Québec mérite mieux qu’un porte-parole de Trudeau recyclé en sauveur provincial.