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Donald Trump est l’un des rares présidents de l’histoire américaine à ne pas avoir embringué les Etats-Unis dans une guerre. Il a par ailleurs « mis fin aux guerres sans fin » – Syrie, Irak, Yémen, Afghanistan – et ramené en masse les GI’s à la maison.
Certes, il a étendu et renforcé les « zones d’hostilité active », mais dans le but de continuer à combattre le terrorisme et les Etats terroristes, au premier rang desquels l’Iran.
Certes, après Truman qui a utilisé la bombe nucléaire en août 1945, il a été le seul président à faire usage de la méga-bombe MOAB (Massive Ordnance Air Blast), également connue sous le nom de « Mother Of All Bombs », un acronyme délicieusement vétérotestamentaire. C’était le 13 avril 2017 et ce n’était pas contre des civils, mais contre un complexe de tunnels et de grottes utilisé par l’État islamique (ISIS) dans la province de Nangarhar, en Afghanistan. Cette frappe visait à affaiblir les infrastructures utilisées par les alliés des Talibans.
Certes, le 21 juin 2025, il a lancé le feu conventionnel – et de nouveau des MOAB – du haut de ses bombardiers B2 sur les sites nucléaires des mollahs. Mais dans le but d’empêcher iceux de maîtriser le feu nucléaire, ce qui constitue une éminente œuvre de paix. Le vice-président Vance l’a bien précisé : « L’Amérique n’est pas en guerre contre l’Iran, mais contre les capacités nucléaires des mollahs »
Avec cette action militaire spectaculaire, l’Amérique montre au monde qu’avec Trump, elle est de retour. Elle montre au monde musulman, et entre autre au Pakistan qui a récemment appelé à un front mondial du Croissant contre Israël, que toute alliance avec les mollahs serait plus qu’une erreur, une faute.
Le même Pakistan a par ailleurs annoncé ce même samedi 21 juin avoir proposé Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, un mois et demi après que le président américain a annoncé, à la surprise générale, un cessez-le-feu entre Islamabad et New Delhi.
Du 6 au 10 mai, les deux puissances nucléaires voisines et rivales avaient fait redouter au monde entier le point de non-retour.
Le conflit est survenu à la suite de l’attentat de Pahalgam – rien à voir avec Padamalgame… – le 22 avril dernier, une attaque terroriste islamique dans la vallée de Baisaran au Jammu-et-Cachemire, territoire sous administration indienne situé à la frontière entre l’Inde et le Pakistan. Au cours de cet attentat, au moins 28 touristes avaient été tués et plus d’une vingtaine blessés. Le Front de résistance, une branche du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba (basé au Pakistan), a revendiqué la responsabilité de l’attentat.
Entre le 24 avril et le 6 mai, les deux pays se livrent à de violents accrochages, notamment des tirs transfrontaliers et des tirs d’artillerie. Dans la nuit du 6 au 7 mai 2025, l’Inde mène une série de frappes de missiles contre plusieurs cibles situées au Pakistan et au Cachemire sous administration pakistanaise, dans le cadre de l’opération Sindoor. Selon les autorités indiennes, ces frappes visent des infrastructures liées à des groupes armés accusés d’être responsables de l’attentat de Pahalgam.
En réponse, le Pakistan déclare avoir abattu plusieurs avions indiens et endommagé des infrastructures indiennes, l’armée pakistanaise lançant une frappe de drones et de missiles sur plusieurs villes indiennes, dont Amritsar, aggravant les tensions entre les deux pays et faisant redouter le pire.
Ce énième conflit indo-pakistanais s’est terminé le 10 mai par l’annonce sur le réseau social de Donald Trump d’un cessez-le-feu obtenu, selon l’hôte de la Maison-Blanche, à l’issue « d’une longue nuit de négociations organisées par les États-Unis ».
Depuis, Islamabad ne cesse de saluer l’action de Washington, longtemps son grand partenaire militaire dans la guerre contre le terrorisme avant de se retirer d’Afghanistan. Le Premier ministre indien Narendra Modi répète de son côté qu’il n’y a eu aucune médiation américaine pour parvenir au cessez-le-feu. Donald Trump, lui, assure être derrière une demi-douzaine d’accords de paix ou simplement le maintien de bonnes relations de voisinage ces dernières années et s’est plaint, dans un long message sur son réseau social dans la nuit, de ne pas avoir obtenu de prix Nobel pour cela.
Ce mercredi, déjeunant avec Donald Trump à Washington, le chef de l’armée pakistanaise, le maréchal Asim Mounir, a proposé « un partenariat aux bénéfices mutuels » citant notamment minerais, cryptomonnaies et intelligence artificielle, autant de domaines dans lesquels Donald Trump investit personnellement.
En businessman averti, Trump croit à la préséance du commerce sur les armes. Certes, le « doux commerce » est sans doute la continuation de la guerre par d’autres moyens, mais il a l’avantage à la fois de créer des richesses et de faire moins de morts.
Obama qui s’est vu décerner le Nobel de la paix en 2009 a-t-il un bilan meilleur que celui de Trump au regard de l’objet du prix ? On en jugera après le rappel que quelques points :
Afghanistan : Obama a augmenté le nombre de troupes américaines en Afghanistan peu après son entrée en fonction en 2009, dans le cadre d’une stratégie de « surge » pour combattre les talibans et stabiliser le pays. Le conflit s’est prolongé et les talibans ont regagné du terrain après le retrait partiel des forces américaines.
Irak : Bien qu’Obama ait retiré les troupes de combat américaines d’Irak en 2011, conformément à un accord signé par son prédécesseur, il a dû renvoyer des forces militaires en 2014 pour combattre l’État islamique (ISIS) qui avait pris le contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie.
Syrie : Obama a été critiqué pour sa gestion de la crise en Syrie. Il a établi une « ligne rouge » concernant l’utilisation d’armes chimiques, jamais prouvée, par le régime de Bachar el-Assad. Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre l’ISIS en Syrie et ont soutenu des groupes rebelles « modérés ». Obama est à l’origine de l’expression « islamistes modérés » qui vient de connaître une nouvelle carrière après le départ de Bachar de Syrie et l’arrivée au pouvoir d’al-Charaa, un « ancien » mal débarbouillé du Front al-Nosra.
Libye : En 2011, Obama a autorisé une intervention militaire en Libye dans le cadre d’une coalition internationale pour prétendument protéger les civils et soutenir les rebelles contre le régime de Mouammar Kadhafi. Cette intervention a conduit à la chute de Kadhafi, qui a contribué à un vide de pouvoir et à une instabilité prolongée dans le pays. La chute de Kadhafi a livré l’Europe à une immigration-invasion en provenance de l’Afrique subsaharienne.
Yémen : Les États-Unis ont intensifié leurs frappes de drones au Yémen sous l’administration Obama, ciblant des membres d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). Ces frappes ont été controversées en raison des victimes civiles et de leur efficacité contestée à long terme.
Pakistan : Les frappes de drones ont également été largement utilisées au Pakistan, visant des membres de groupes terroristes. Ces opérations ont été critiquées pour leurs conséquences sur les populations civiles et pour avoir alimenté des sentiments anti-américains dans la région.
Ukraine : Bien qu’Obama n’ait pas directement initié le conflit en Ukraine, il a soutenu le gouvernement ukrainien après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et a imposé des sanctions économiques à la Russie. Il a également augmenté les dépenses de défense des États-Unis en Europe de l’Est pour rassurer les alliés de l’OTAN.
Alors, Trump, prix Nobel de la paix ? N’hésitez pas, chers lecteurs, à donner votre opinion en commentaire.
Henri Dubost