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Le Bureau de l’Ombud de l’approvisionnement (BOA) a dévoilé ce mardi un rapport intitulé L’heure est aux solutions : Cinq principaux changements fondamentaux nécessaires dans l’approvisionnement fédéral. Réalisé en consultation avec dix spécialistes du secteur, le document définit cinq changements jugés prioritaires pour de tenter de résoudre les problèmes de longue date de l’approvisionnement fédéral.
Parmi les changements proposés par le BOA figure la création d’un poste de dirigeant principal des achats responsable de la fonction de l’approvisionnement fédéral. La création de ce poste représente le changement le plus critique à apporter, selon les experts interrogés. Il devrait permettre d’éviter les cloisonnements de responsabilité et de reddition de comptes qui se chevauchent parfois ou laissent des lacunes flagrantes.
Le rapport du BOA suggère aussi la création d’un système pangouvernemental de gestion du rendement des fournisseurs (GRF). Selon plusieurs études déjà réalisées par Ottawa sur le sujet, un système fiable de GRF améliorera l’équité dans le processus, en plus d’augmenter la transparence pour les différentes parties et de protéger les intérêts de l’État en veillant notamment aux respects des normes et en assurant à l’optimisation des ressources.
Règles universelles
Aussi, le rapport présenté ce mardi met de l’avant la nécessité d’élaborer un ensemble de règles universellement applicables en matière d’approvisionnement fédéral. En l’absence de directives claires, il reste en effet bien difficile de s’orienter dans le système de l’approvisionnement fédéral du Canada.
Le BOA propose aussi l’utilisation accrue des progrès de l’intelligence artificielle (IA) pour moderniser les outils, les systèmes et les processus de l’approvisionnement fédéral. Les experts ont souligné le potentiel d’uniformisation entre tous les ministères et ont fait remarquer que l’IA pourrait réduire le temps et les efforts requis pour le processus d’approvisionnement.
Enfin, le cinquième changement proposé prévoit l’établissement d’un cadre pangouvernemental pour la collecte de données sur l’approvisionnement afin d’accroître la transparence des approvisionnements fédéraux tout en facilitant la prise de décisions éclairées.
Dernièrement, Le Devoir avait déjà mis en lumière les problèmes d’approvisionnement dans le domaine de la défense, notamment pour les PME du Canada qui peinent à s’y retrouver pour identifier puis postuler aux offres du gouvernement fédéral. Et ce, alors que le Canada a promis de consacrer 5 % de son produit intérieur brut (PIB) à sa défense à l’horizon 2035.
Le BOA annonce d’ailleurs dans son rapport son intention d’explorer plus en détails la question de l’approvisionnement en défense dans une étude prévue pour 2025-2026.