NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Les 32 pays de l'Otan vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB. Selon Mark Rutte, lundi à La Haye, l'alliance va faire un "bond en avant" grâce à cet objectif.
C’est un sommet de l’Otan qui s’ouvre sous haute tension, ce mardi à La Haye. Les dirigeants des 32 pays membres se retrouvent aux Pays-Bas dans un contexte marqué par les frappes américaines en Iran et la guerre de la Russie en Ukraine. Les États-Unis veulent que les Européens prennent en main leur propre défense.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Et le président Donald Trump les a prévenus : les Américains resteront impliqués dans l’Alliance uniquement si les budgets de défense des pays membres augmentent.
Un accord loin de faire l'unanimité
Le plancher est aujourd’hui fixé à 2% du PIB. Le budget militaire de la France est juste au-dessus, à 2,06%. Mais l’administration Trump veut imposer un nouveau seuil de ces dépenses à 5% du PIB dans les années 2030. Pour atteindre cet objectif symbolique, les États pourront présenter un budget à tiroirs.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Le premier concerne les dépenses militaires à 3,5%. Un autre, est fixé à 1,5% et s’appliquerait aux dépenses de sécurité, comme les réseaux cyber ou les infrastructures. Sauf que cet accord voulu par les Américains est loin de faire l’unanimité. Si certains pays européens tutoient ce seuil, comme la Pologne ou les pays baltes, d’autres sont beaucoup plus réticents.
Les Belges et les Espagnols considèrent l’effort à faire comme insoutenable. Le Premier ministre slovaque Robert Fico, lui, a même menacé de sortir de l’Otan. Si cette cible des 5% était retenue, il faudrait pour la France trouver jusqu’à 8 milliards d’euros supplémentaires par rapport à ce qui était déjà prévus dans la loi de programmation militaire. Alors même que l’exécutif cherche 40 milliards d’économie pour l’année prochaine.
Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Tous les jours
Plus d'articles à découvrir