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Par Le Figaro avec AFP
Il y a 1 heure
Les chefs de la diplomatie des 32 pays de l’Otan se sont retrouvés ce mercredi et ce jeudi en Turquie pour discuter, entre autres, de l’augmentation de leurs dépenses militaires.
Passer la publicité Passer la publicitéLe ministre allemand des Affaires étrangères a affirmé ce jeudi que Berlin était prêt à «suivre» le président américain Donald Trump dans sa volonté que tous les pays membres de l'Alliance se fixent comme objectif de consacrer 5% de leur PIB à la défense. «Nous allons, bien sûr, en reparler aujourd'hui. Mais il faut regarder le résultat. Et le résultat est que ce sont les 5% que le président Trump a demandé. Et nous le suivons sur ce point», a déclaré Johann Wadephul lors d'une réunion de l'Otan à Antalya, en Turquie.
Les chefs de la diplomatie des 32 pays de l'Otan se sont retrouvés mercredi et jeudi dans cette cité balnéaire turque pour discuter, entre autres, de l'augmentation de leurs dépenses militaires. Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte leur a présenté une proposition en ce sens, mais en deux temps, selon des diplomates de l'Alliance.
Il souhaite que les pays de l'Alliance consacrent au moins 3,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à des dépenses militaires stricto sensu d'ici 2032, mais aussi 1,5% à des dépenses de sécurité, plus larges, comme les infrastructures. Ce dernier objectif est plus facilement atteignable, particulièrement pour des pays en retard comme l'Italie ou l'Espagne.
«Nous sommes prêts à faire davantage pour notre sécurité»
Fin 2024, 22 pays de l'Otan ont atteint l'objectif de 2% de dépenses militaires, retenu en 2014 lors d'un précédent sommet de l'Alliance. Plusieurs pays, dont l'Italie, l'Espagne ou la Belgique, sont encore en deçà, mais ont toutefois promis de l'atteindre cette année.
Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a assuré jeudi que son pays avait d'ores et déjà atteint cet objectif de 2%, précisant que la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni l'annoncerait officiellement lors du sommet de l'Otan fin juin à La Haye.
Interrogé sur l'objectif de 5% proposé par M. Rutte, M. Tajani s'est montré prudent. «Nous sommes prêts à faire davantage pour notre sécurité dans les prochaines années», a-t-il déclaré soulignant toutefois que l'Italie avait «besoin de temps». «Je préfère parler de sécurité, car la sécurité, ce n'est pas seulement les armes», a-t-il souligné.