Language

         

 Publicité par Adpathway

Opérations de contrôle à gare du Nord : quand Bruno Retailleau s'inspire de Donald Trump

3 week_ago 8

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Ces 18 et 19 juin, le ministère de l'Intérieur a lancé une vaste opération de contrôles dans les gares et les bus contre l’immigration illégale. L'objectif : « interpeller les clandestins », selon les dires de Bruno Retailleau, en déplacement à la gare du Nord, ce jeudi. L'occasion, pour une foule de manifestants parisiens, de venir protester.

Ce n'est peut-être pas un hasard si, sur les réseaux sociaux, certains ont comparé ce plan à du « trumpisme ». Alors que le président des États-Unis mène une opération anti-immigration d'envergure depuis plusieurs jours, Bruno Retailleau a lancé, ce mercredi 18 juin, la version française de cette intervention musclée. Pour une durée de 48 heures, pas moins de 4 000 policiers, gendarmes, douaniers et de militaires de « Sentinelle » ont été mobilisés, en particulier dans les gares et transports en commun, dont les bus. L’objectif : « interpeller les clandestins », dixit le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, aux micros d’Europe 1 et de CNews, ce mercredi.

À LIRE AUSSI : Bruno Retailleau, fervent républicain ? Sous la mue, la moue

Ce dernier, véritable chef d’orchestre de l’opération, s’est rendu, ce 19 juin, à la gare du Nord de Paris pour faire la promotion de son plan face aux médias. « Ne venez pas en France, nous n’accepterons rien, c’est la tolérance zéro », a-t-il prévenu. Si bien que la gare parisienne est devenue le lieu de rendez-vous de nombreux manifestants, venus dénoncer une politique comparée à une « rafle » sur la plateforme X. Sur ce même réseau social, circulent des vidéos de foules scandant le slogan : « Solidarité avec les sans papiers. »

Une « chasse aux étrangers »

Pour justifier son opération, Bruno Retailleau a vanté, dans une note adressée le 12 juin notamment aux préfets et consultée par l’AFP, une « augmentation conséquente d’interceptions d’ESI [étrangers en situation irrégulière] ces dernières semaines (+ 28 %) » et une « opération nationale de contrôle des flux », menée les 20 et 21 mai, ayant débouché sur plus de 750 interpellations.

À LIRE AUSSI : La droite selon Bruno Retailleau : ni moderne, ni gaulliste ? L'analyse de Baptiste Roger-Lacan

Ce 18 juin, le ministre de l’Intérieur a également assuré avoir « réintroduit de façon beaucoup plus serrée qu’avant » le contrôle aux frontières, avec une « force frontière » composée de policiers, de gendarmes, de douaniers et de militaires. « Ce que je veux dire, c’est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive », a martelé celui qui est également le chef de file des Républicains.

À LIRE AUSSI : De la présidence de LR à celle de la République ? Les quatre travaux du moine-soldat Retailleau

Outre les manifestants, venus en masse à la gare du Nord, la gauche s’est montrée très critique à l’égard de cette opération. « L’appel du 18 juin de Retailleau : organiser une chasse aux étrangers dans les trains ! », s’est insurgée la députée communiste des Hauts-de-Seine, Elsa Faucillon. Pour sa part, l’élu insoumis de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a dénoncé « une grande traque aux étrangers dans les gares et les trains de tout le pays ».

De leur côté, le Syndicat de la magistrature, celui des avocats de France et d’autres organisations ont, dans un communiqué, fustigé une « pratique des contrôles d’identité aléatoires […] souvent pleinement discriminatoire ». « Cette opération "place nette" qui ne dit pas son nom constitue un pas de plus […] sur le chemin nauséabond de la banalisation des contrôles aux faciès », dénonce le collectif de syndicats.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway