L’opération zéro pangolin Cameroun révolutionne la protection de la faune ! WildAid, en collaboration avec le gouvernement, a lancé lundi 23 juin 2025 une campagne de sensibilisation massive auprès des restaurateurs de Yaoundé. Cette initiative baptisée « Pas de pangolin dans mon assiette » vise à transformer radicalement la relation des Camerounais avec ces « gardiens de la forêt » qui consomment 20 000 fourmis par jour. Une mobilisation sans précédent qui change la donne écologique ! Des révélations qui bouleversent tout.

► WildAid sensibilise 283 restaurateurs à Yaoundé

La campagne a ciblé plus de 283 restaurateurs dans la capitale camerounaise lors de cette descente intensive. L’organisation WildAid a déployé une stratégie de terrain remarquable avec des affiches percutantes proclamant « Préservons le patrimoine camerounais : disons non à la viande de pangolin ».

« L’un des objectifs de ce programme est de transformer la relation du Cameroun avec les pangolins et d’autres espèces, en les reliant à la nécessité plus large de protéger les forêts du pays et les animaux qui y vivent », explique Jennifer Biffot, représentante de WildAid pour l’Afrique francophone.

Cette mobilisation intervient dans un contexte critique où la survie de ces mammifères écailleux est menacée. Les pangolins, également appelés fourmiliers écailleux, jouent un rôle écologique vital en aérant le sol et favorisant la croissance des plantes.

→ Impact écologique : 20 000 insectes éliminés quotidiennement

Chaque pangolin consomme quotidiennement 20 000 fourmis ou termites, régulant naturellement les populations d’insectes nuisibles. Cette fonction écologique cruciale explique leur surnom de « gardiens de la forêt » selon les données scientifiques de WildAid.

L’artiste Krys M, présente lors de cette visite symbolique, souligne l’importance de soutenir « ces restaurateurs courageux qui prennent le choix de la responsabilité et de la protection de l’environnement« . Sa participation renforce la dimension culturelle de cette campagne environnementale.

Sans ces mammifères nocturnes, le nombre d’insectes vecteurs de pathologies pourrait augmenter dangereusement, entraînant des risques majeurs pour la santé humaine et végétale. Cette réalité scientifique justifie l’urgence de leur protection.

L’opération s’étend progressivement dans d’autres quartiers de Yaoundé, notamment Chapelle Obili où plusieurs établissements ont déjà adhéré à l’initiative. Cette dynamique positive pourrait inspirer d’autres villes camerounaises.

Les restaurateurs engagés reçoivent des certifications valorisant leur contribution à la préservation de la biodiversité nationale.

Cette campagne anti-pangolin vous convainc-elle de changer vos habitudes alimentaires ?