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Ontario : suspendue pour avoir contesté les reconnaissances territoriales autochtones

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D’après un article de Terry Newman publié dans le National Post le 24 juin 2025

Dans un climat politique où certaines idées semblent devenues intouchables, l’affaire Catherine Kronas fait figure d’exemple troublant. Élue présidente du conseil d’école secondaire Ancaster High en 2023, puis conseillère en 2024, Kronas a été suspendue de ses fonctions après avoir exprimé une objection « respectueuse » à la récitation obligatoire des reconnaissances territoriales autochtones en début de réunion.

Le 9 avril 2025, lors d’une réunion du conseil, comme le veut la coutume désormais bien ancrée dans plusieurs institutions ontariennes, le directeur Jason Monteith a ouvert la séance avec une déclaration reconnaissant que l’établissement se trouve sur les terres ancestrales des Anishinaabe et de la Confédération haudenosaunee, selon le traité de la « cuillère partagée ». Une déclaration rituelle, perçue par certains comme un simple geste de reconnaissance, mais par d’autres comme un acte politique imposé.

C’est alors que Catherine Kronas a pris la parole pour contester, calmement mais fermement, la pertinence de cette déclaration dans le cadre d’une réunion de conseil scolaire. Elle a notamment déclaré :

« À mon avis, l’imposition par le conseil scolaire d’une reconnaissance territoriale durant nos réunions constitue une forme de discours forcé, ce qui va à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés. Il n’existe aucune politique officielle exigeant son inclusion. Ce genre de déclaration est, selon moi, de nature politique, controversée, et donc inappropriée dans une institution publique. »

Elle a ensuite demandé que son objection soit consignée dans le procès-verbal.

Un mois plus tard, le 22 mai, Kronas recevait une lettre du Hamilton-Wentworth District School Board (HWDSB) l’informant que son rôle était « suspendu » jusqu’à nouvel ordre, et qu’elle n’était pas autorisée à assister à la prochaine réunion. Aucune précision ne lui a été donnée sur la nature exacte de son « comportement inapproprié », ni sur l’identité de la ou des personnes ayant porté plainte, ni sur les règles précises qu’elle aurait enfreintes.

Face à cette décision jugée arbitraire, Kronas a fait appel à l’avocat Hatim Kheir, du Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC). Celui-ci a aussitôt interpellé le HWDSB par écrit, dénonçant une violation des droits fondamentaux de sa cliente, notamment la liberté d’expression (protégée par l’article 2b de la Charte) et les principes d’équité procédurale.

L’avocat a aussi dénoncé la gravité d’une suspension préventive sans audience, sans accusation précise et sans possibilité pour l’élue de répondre aux allégations. Selon lui, Kronas aurait dû être informée, au minimum, de l’auteur de la plainte, de la nature du tort allégué, des paroles spécifiques reprochées et des politiques prétendument violées.

La lettre de suspension du HWDSB ne contenait aucune de ces informations, se bornant à dire que le dossier était « en cours d’examen ».

Le CJLC a exigé la réintégration immédiate de Catherine Kronas et sa participation à la réunion prévue le 4 juin. À ce jour, aucune réponse n’a été donnée par le conseil scolaire.

Pour Terry Newman, cette affaire montre jusqu’à quel point certaines pratiques, telles que les reconnaissances territoriales, sont devenues quasi religieuses dans leur statut symbolique : elles ne peuvent être remises en question sans entraîner des sanctions sévères. Il ne s’agit plus d’un geste de respect, mais d’un dogme imposé, auquel toute dissidence — même exprimée poliment — est punie.

Et pendant que les accusations sans nom et les torts sans preuve continuent de flotter dans l’air, Catherine Kronas reste suspendue, dans un vide juridique et politique total, sans aucune indication sur un éventuel retour.

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