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«On va se ramasser avec un rapport bidon» sur SAAQclic

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Le camp du grand responsable de SAAQclic, Karl Malenfant, mène une charge à fond de train contre la commission d’enquête sur ce virage numérique, jugeant que celle-ci est une « œuvre complètement inachevée » qui produira « un rapport bidon » destiné à épargner la classe politique de sa responsabilité dans toute cette histoire.

« On n’aura jamais la vérité. On va gaspiller des dizaines de milliers de dollars comme citoyens pour se ramasser avec quelque chose qui sert juste à poser le couvercle sur la marmite », a lancé vendredi au Devoir l’avocat de M. Malenfant, Jean-François Bertrand.

Son client et lui ne digèrent pas une décision du juge Denis Gallant, qui préside la commission d’enquête sur CASA, du nom de la transformation numérique de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Le commissaire a refusé mercredi à M. Malenfant le statut de « participant », qui lui aurait permis de déposer des documents en preuve et d’interroger des témoins.

Ce faisant, la commission s’enferme selon Me Bertrand dans une vision en tunnel. « La question qu’on est en droit de se poser, c’est : est-ce que la commission recherche LA vérité ou recherche SA vérité ? », a-t-il demandé.

L’avocat affirme que son client a en mains des documents apportant un nouvel éclairage sur la transformation numérique de la SAAQ. Ceux-ci portent entre autres sur la période précédant l’arrivée de M. Malenfant à la SAAQ, de 2005 à 2013. « Le commissaire “boque” sur le fait qu’on part de CASA, mais il y a un historique à ça et il date de 2005. Si on tait ce qui s’est passé avant 2013 à la population, on ne donne pas toute la vérité du dossier », a-t-il plaidé. Et « s’il n’a pas toute la vérité, son rapport va être bidon ; incomplet, inexact », s’est-il inquiété, en disant craindre que le commissaire rédige en bout de ligne une « œuvre totalement inachevée ».

Une réputation malmenée

Grand responsable du virage numérique de la SAAQ, Karl Malenfant a été présenté par des témoins de la commission Gallant comme un « champion » au goût du risque, mais aussi comme un gestionnaire qui détenait trop de pouvoirs et qui avait des liens avec plusieurs soumissionnaires du projet.

Me Bertrand calcule que le nom de son client a été mentionné à 900 reprises depuis le début des travaux de la commission d’enquête, le 28 avril. M. Malenfant n’a, pourtant, toujours pas été convoqué pour venir témoigner, a-t-il déploré. « Il y a une limite à se laisser manger la laine sur le dos, à être là à attendre d’avoir enfin l’espoir qu’un jour, quelqu’un t’écoute de A à Z », a-t-il dit. Il a ajouté que son client comptait livrer sa version complète des faits sur la place publique, par le biais des médias s’il le fallait.

Dans sa décision refusant le statut de « participant » à M. Malenfant, le juge Gallant a relevé l’importance de garder en tête « la célérité avec laquelle une commission d’enquête doit agir ». Cette considération a irrité Me Bertrand. « Ce n’est pas vrai qu’on va “barouetter” la réputation de quelqu’un pour dire : il faut rentrer dans un temps X », a-t-il pesté. Le juge Gallant doit remettre son rapport final au plus tard le 15 décembre.

Le PM imputable

Me Bertrand a dit estimer qu’il était du « devoir » du juge Gallant de protéger la réputation de son client. « Il a laissé tout le monde dire n’importe quoi alors que M. Malenfant n’a pas été entendu encore. S’il se cherche un bouc émissaire, qu’il change de bouc émissaire. Les imputables sont en haut : ce sont les ministres et le premier ministre lui-même », a-t-il insisté.

De son point de vue, le passage de M. Malenfant devant la commission — puisqu’il finira bien par arriver, comme l’a rappelé le juge Gallant dans sa décision — n’apportera pas un éclairage juste sur les événements vu le statut de simple témoin qui lui a été accordé. « Je regarde le déroulement [des audiences], ce sont toujours des questions ciblées sur une portion du document et le témoin ne peut pas aller sur le reste, et on le ramène s’il veut aller plus loin », a observé Me Bertrand.

Il a dit craindre que des documents « pertinents » ne soient pas déposés en preuve à la commission, mais souligné du même souffle n’avoir aucune preuve pour soutenir cette inquiétude. L’avocat a dit croire fermement que Karl Malenfant n’a rien à se reprocher dans toute cette histoire, qui a aussi attiré l’attention de l’Unité permanente anticorruption.

« Vous allez voir, il y a toujours deux côtés à une médaille », a-t-il lancé.

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