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«On va s’accrocher et se battre pour lui» : après le décès de Raisuqe, les Castrais de retour sur le terrain

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Une semaine après le drame qui a coûté la vie à leur coéquipier, les joueurs du CO ont affiché leur volonté de lui rendre hommage en ne lâchant rien. De surmonter l’épreuve en sa mémoire.

La conférence de presse, ce jeudi, était empreinte d’émotion et de retenue. Une semaine après le décès tragique de Josaia Raisuqe, dans une collision entre sa voiture et un train à un passage à niveau, l’entraîneur en chef et le capitaine du Castres Olympique, Xavier Sadourny et Mathieu Babillot, s’exprimaient publiquement pour la première fois. Raconter l’indicible, surmonter l’épreuve, penser au terrain quand tout ramène au coéquipier disparu. Les jours passés et les heures à venir, jusqu’au coup d’envoi de la rencontre contre l’UBB, ce samedi en ouverture de la 24e journée de Top 14, sont difficiles à vivre.

«Ce qu’on a vécu n’est pas quelque chose de normal. On perd ses parents, ses grands-parents, mais pas un ami qui a le même âge, voire qui est plus jeune», a justement résumé Xavier Sadourny. De la difficulté de faire son deuil. D’oublier, pour les quelques joueurs qui étaient présents sur les lieux du drame, l’effroi de voir un ami mourir, de prier, sous le choc, autour de son corps.

Il faudra qu’on arrive à maîtriser nos émotions, même si ce ne sera pas facile du tout

Mathieu Babillot, capitaine du Castres Olympique

Pourtant, dès le lendemain du drame, les joueurs castrais s’étaient tous retrouvés à l’entraînement. «Les rares instants où on y pense un peu moins», justifie le manager du CO. Une sensation partagée par son capitaine. De brefs moments de répit «tous focalisés sur le rugby». «Pouvoir aussi un peu se libérer, évacuer pas mal de choses», résume Mathieu Babillot. Ces moments de peine partagée n’en demeurent pas moins «pas évidents à gérer. On n’est jamais prêt à affronter ces situations. On va essayer de vivre avec et d’avancer».

Dans quel état psychologique seront les joueurs castrais, ce samedi, à l’heure de pénétrer sur la pelouse de Chaban-Delmas ? Eux-mêmes ne le savent pas, redoutent sans doute un peu ce moment. «Il faudra qu’on arrive à maîtriser nos émotions, même si ce ne sera pas facile du tout, avoue capitaine Mathieu Babillot. Personne n’est préparé à ça.» Il y aura sûrement des larmes, compréhensibles, mais il faudra veiller à ne pas succomber au poids de l’émotion. «Ce qui est certain, c’est qu’on fera tout pour répondre présent et sortir un gros match», assure le troisième-ligne.

À lire aussi Décès de Raisuqe : «On a perdu un super mec», les mots très émouvants du manager de Brive (vidéo)

Toute la semaine, staff et joueurs se sont employés à mettre des mots sur leur peine, avec l’aide d’une cellule psychologique. «On a tâché de ne rien garder sur le cœur et, au contraire, de se livrer, échanger, rester unis et forts entre nous. Et, surtout, de ne rien garder pour soi. Dans ces moments-là, ce qui compte, c’est la parole du groupe. Tout le monde a fait en sorte de s’écouter et d’être là les uns pour les autres. Il n’y a plus de capitaine, il n’y a plus de leader de jeu, plus de leader d’équipe, révèle Babillot. C’est un peu comme dans une famille. Quand tu perds un membre de ta famille, tu comptes sur les autres pour avancer. Dans ces moments-là, on est une équipe et on est des hommes avant tout.»

Je ne sais pas si quelque chose pourra nous consoler. Mais on va s’accrocher et se remettre au boulot parce que c’est ce que Josaia aurait voulu.

le trois-quarts centre Adrien Séguret

Et maintenant ? Il reste quatre matchs de saison régulière à disputer, une qualification pour la phase finale à assurer (le CO est 5e, avec un petit point d’avance sur le 7emais un match en moins , NDLR), une ambition plus grande, peut-être, à aller chercher. Avec, comme supplément d’âme, le souvenir de Josaia Raisuqe, coéquipier toujours souriant, copain toujours disposé à donner un coup de main. «Après ce drame, nous sommes repartis au travail pour faire honneur à Josaia, confirme Mathieu Babillot. Josh était un rayon de soleil, un grand athlète et un grand sportif. Alors voilà, il faudra être sérieux, appliqués et se battre jusqu’à la fin pour lui. (…) Cela doit nous rassembler, comme lui rassemblait dans le groupe. On doit se resserrer et faire pour bien finir et essayer d’être le plus performant possible.»

Un leitmotiv partagé par ses coéquipiers, comme l’a confié le trois-quarts centre Adrien Séguret à nos confrères de La Dépêche. ««Le club a bien fait les choses. On essaie de rester côte à côte. Je ne sais pas si quelque chose pourra nous consoler. Mais on va s’accrocher et se remettre au boulot parce que c’est ce que Josaia aurait voulu. L’équipe va se battre pour lui.» Jusqu’au bout. «Ce groupe est fort, ce groupe est très solidaire, ce groupe est très humain, j’espère qu’il sera récompensé,» assène Xavier Sadourny. Qui rêve d’avoir encore «sept matches» à disputer. Ce qui correspond à la finale du Top 14, le 28 juin au Stade de France. «Ça va nous habiter jusqu’à la fin de la saison. Et les années à venir...»

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