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« On peut encore la stopper » : reportage à la « Turboteuf » des anti-A69 au plus près du chantier

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France 06/07/2025 12:01 Actualisé le 06/07/2025 13:02

Samedi 5 juillet, des centaines d’opposants à l’autoroute A69 se sont réunis dans le Tarn. L’occasion pour Le HuffPost de reposer tous les enjeux de ce dossier explosif.

FRANCE - « Il n’est pas trop tard pour stopper ce chantier. » Samedi 5 juillet, les opposants à l’A69, controversé projet d’autoroute, qui doit relier les villes de Castres et Toulouse d’ici 2026, se sont à nouveau rassemblés à l’occasion d’une « Turboteuf » dans le Tarn, quelques semaines après un énième rebondissement dans ce dossier et la réautorisation des travaux par la justice.

Dans l’après-midi, des centaines de militants réunis au château de Maurens-Scopont (Tarn), dont le propriétaire est opposé au projet, ont écouté plusieurs prises de parole sur l’historique de la mobilisation et les modalités d’action, avant de partir en manifestation près du chantier, face à un important dispositif policier.

Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, Le HuffPost a suivi ce week-end de mobilisation sur le terrain. À notre micro, les militants écologistes et un riverain exproprié expliquent pourquoi, selon eux, ce projet est « dépassé » et peut encore être stoppé. Avec l’aide de Clémentine Baldon, avocate spécialisée en droit de l’environnement, nous revenons aussi sur les méandres judiciaires de ce projet, qui a connu de nombreux rebondissements.

Décision attendue en fin d’année

Ces dernières années, la contestation a pris différentes formes : manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.

Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.

Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute : d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier. Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.

La « Turboteuf » est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre beaucoup plus importants que ceux qui ont émaillé ce samedi.

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