NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Paris avait tout misé sur une grâce de l’écrivain franco-algérien le 5 juillet, fête de l’indépendance, pour relancer la relation avec Alger. Les autorités algériennes en ont décidé autrement.
«Ni Alger ni Paris ne veulent entendre ce que l’autre essaie de dire. Un dialogue de sourds poussé à son paroxysme.» À Alger, vendredi soir, le petit milieu de Français et d’Algériens habitués à circuler entre les deux rives avait du mal à rester optimiste. Depuis quelques jours, ils sentaient bien que Boualem Sansal ne ferait pas partie des détenus graciés par le président Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance. «La pression de la France était devenue trop forte. Et ici, ils n’ont pas l’habitude de réagir face à la pression, rappelle un observateur politique pour tenter d’expliquer le refus de gracier l’écrivain franco-algérien de 80 ans. L’Algérie ne pouvait pas donner l’impression de céder à Paris et aux milieux de la droite et de l’extême-droite en leur donnant ce qu’elles demandaient.»
Des explications officielles, il n’y en a pas eu. En lieu et place, l’éditorial d’El Moudjahid a fait, samedi matin, office de réponse. «La partie française n’a pas pris…