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Jean-Luc Rébaulo
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En 2006, Thierry Bonvalot, alors psychiatre à Quimperlé (Finistère), a remué ciel et terre pour alerter sa hiérarchie sur le profil inquiétant du chirurgien. Cette dernière ne l'a pas écouté. Et Joël Le Scouarnec, aujourd'hui dans le box des accusés pour pédocriminalité, a continué ses agissements.
Noyée dans un flot d'approximations et alourdie de circonvolutions parfois insupportables, la déposition très attendue de Thierry Bonvalot (64 ans) au procès de Joël le Scouarnec ce mardi 13 mai a démontré au moins une chose : si l'ancien chirurgien jugé depuis fin février à Vannes a bel et bien fracassé la vie de plusieurs centaines de victimes au gré de ses affectations, il a aussi anéanti celui qui, manifestement, a beaucoup entrepris pour confondre le pervers se dissimulant derrière son masque au bloc opératoire. « À titre personnel, j'ai vécu très douloureusement cette situation, a-t-il prévenu en préambule de son intervention à la barre. Certaines choses m'ont marqué à vie, mais j'en ai oublié d'autres. »