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Xose Bouzas / Hans Lucas
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Le Service d’information du gouvernement vient de préférer Hootsuite, une société canadienne contrôlée par des capitaux américains, à Visibrain, une entreprise française, pour son logiciel de surveillance des réseaux sociaux. Une décision aussi déraisonnable qu’inquiétante.
C’est la grande forme au Service d’information du gouvernement (SIG). Quand il ne confie pas à une intelligence artificielle le soin de publier une vidéo-hommage pour la journée nationale de la Résistance – ladite IA croyant malin de générer une vidéo dans laquelle une résistante fête la libération de Paris aux côtés… d’un soldat allemand (voir photo ci-après) –, le SIG passe des marchés publics. Chargé de suivre l’opinion pour le compte de Matignon et de coordonner la communication gouvernementale, ce bureau a récemment lancé un appel d’offres pour renouveler le logiciel de surveillance des réseaux sociaux de l’ensemble des ministères français – y compris régaliens.
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Au lieu du prestataire français qui officiait jusqu’ici, Visibrain, le SIG a choisi de retenir le logiciel Talkwalker, produit par la société canadienne Hootsuite, contrôlée par des capitaux américains. En vertu du Cloud Act, une loi permettant aux autorités judiciaires américaines d’accéder aux données électroniques stockées à l’étranger par les entreprises yankees, les États-Unis pourraient donc connaître, pratiquement en temps réel, les sujets de préoccupation du gouvernement français. Elle est pas belle, ma souveraineté numérique ?